Rachel KHAN, directrice adjointe du magazine Causette est l'invité du Soir 3. Elle parle du combat féministe actuel, des causes à défendre et de l'importance du réseau social créé au sein de la rédaction pour que les femmes puissent discuter entre elles de tous ces problèmes et faire force dans l'opinion.
En ce jour de commémoration de la journée de la Femme, les féministes de l'association des "Chiennes de garde" se réunissaient au Fouquet's dans le 8ème arrondissement pour y recevoir l'excuse des restaurateurs qui pratiquaient la discrimination sexiste puis défilaient dans la rue. Florence MONTREYNAUD, la présidente des "Chiennes de garde" exprimait son contentement tandis que les jeunes filles ayant été exclues du restaurant exprimaient leur colère.
Reportage consacré à la faible condamnation des plaintes pour harcèlement sexuel alors qu'en France, 93 % des plaintes pour harcèlement sexuel sont classées sans suites.
Interview de Céline PARISOT, secrétaire générale de l'Union syndicale des magistrats qui confirme que les plaintes ne sont pas traitées faute de preuve et pas de témoin.
Reportage sur le nouveau plan pour lutter contre les violences faites aux femmes. Il va notamment ouvrir plus de centres d'hébergement d'urgence pour les victimes de violences conjugales. Elles sont chaque année 223.000 en France.
Témoignage avec Morgane SELIMAN chez elle, Francoise Brie de la Fédération Nationale Solidarité (FNSF).
A l'occasion de la journée internationale des violences faites aux femmes, rencontre, au tribunal correctionnel de Reims avec une victime, ayant eu le courage, grâce au soutien d'une association d'intenter une action en justice à l'encontre de son ex-conjoint.
L'Assemblée nationale a adopté ce matin le projet de loi, défendu par Monique Pelletier, visant à reconduire définitivement la loi VEIL de 1975 relative à l'interruption volontaire de grossesse.
Commentaire sur les principales dispositions de la loi, illustré par des images infographiques.
Ce micro-trottoir part à la rencontre des hommes et du regard qu'ils portent sur les violences conjugales dont les femmes sont victimes dans la société française. Chacun donne son opinion avec plus ou moins de gêne ou d'hésitations...
Clémentine AUTAIN parle de la difficulté de libérer la parole après un viol, de l'image dégradante, du silence, du jugement de l'autre et de l'humiliation. Il est essentiel et important de libérer la parole pour déculpabiliser la victime.
Caroline De HAAS porte parole de l'association "Osez le féminisme" s'exprime sur les violences faites aux femmes et notamment sur le viol. Elle parle de la prochaine campagne d'information, des moyens qui seront mis en oeuvre pour aider les femmes à faire entendre leur parole, à éduquer et à alerter les pouvoirs publics.
[Source France 3 Régions] :
En cette journée internationale des Droits de la femme, le Planning familial est toujours aussi actif, 60 ans après sa création, avec des bénévoles bien mobilisés, prêts à se former. Son combat continue ; il est toujours d'actualité.
Que de chemin parcouru pour le Planning familial, avec en 1975, le vote de la loi Veil sur l'IVG, où son rôle a été déterminant.
Depuis, son combat continue pour l'accès à la contraception et contre les violences faites aux femmes. Et il lui reste beaucoup à faire, notamment en matière d'éducation à la sexualité, avec des jeunes souvent désorientés.
Savoir mieux répondre aux questions des jeunes, c'était l'un des objectifs du stage suivi, ce week end, par ces bénévoles, bien conscients des diktats de notre société contemporaine.
Les militants bénévoles informent dans les bureaux du planning ou en milieu scolaire sur des questions même tabou. Ils oeuvrent pour réduire les inégalités entre les femmes et les hommes.
Le Finistère est bien pourvu, avec 3 antennes de l'association, à Douarnenez, Concarneau et Morlaix.
Brest devrait réouvrir bientôt. Une présence encore bien nécessaire.
Reportage sur le planning familial de Grenoble. Avec la nouvelle loi, la contraception devient gratuite pour les mineures et ne se limite plus désormais au seul achat du contraceptif...Mais toutes les visites, examens, brefs, tous les actes médicaux autour de la prescription, sont, eux aussi, gratuits.
Interview d'Anne COIGNET, conseillère planning familial de Grenoble.
Lancement d'un plan de lutte contre le harcèlement à l'encontre des femmes, dans les transports en commun. Le point sur ces mesures.
Le commentaire alterne des images factuelles. Interviews de Olga VOLFSON du collectif "Stop au harcèlement de rue", de Pascale BOISTART, Secrétaire d'Etat chargée des Droits des Femmes suivi de témoignages de femmes.
25 femmes employées de la Chambre des Métiers de Saint Maur portent plainte contre leur secrétaire général pour harcèlement sexuel. Reportage devant le siège de la Chambre des métiers de Saint Maur.
Interview de l'une des plaignantes qui évoque les agissements et "les propositions malhonnêtes" de ce supérieur hierarchique.
Commentaire sur images des plaignantes à la sortie de leur entreprise en alternance avec l' interview de deux d'entre elles évoquant les brimades, "le régime de la terreur" instauré par cet homme. Interview d'un collègue masculin qui condamne aussi le comportement du secrétaire général.
Marie-Victoire LOUIS, présidente de l'AVFT (Association contre les violences faites aux femmes au travail), évoque les logiques d'abus de pouvoir et d'appropriation qui animent les harceleurs.
Reportage consacré au débat qui aura lieu demain à l'Assemblée nationale autour d'un projet de loi visant à pénaliser les sites internet de désinformation sur l'IVG, Interruption Volontaire de Grossesse.
Alternance d'un commentaire sur images factuelles avec les interviews de Sarah DUROCHER, Planning familial, de Mgr Olivier RIBADEAU DUMAS, porte-parole de la conférence des évêques de France (document Europe 1) et de Catherine COUTELLE, rapporteuse de la proposition de loi (PS).
Reportage sur l'association "Ni putes, ni soumises" qui, pour la première fois se rassemble. Manifestation et interview de Samira BELLIL, auteur "Dans l'enfer des tournantes" qui s'exprime sur la nécessité de cette prise de conscience et du travail à développer sur le terrain. Fadela AMARA, présidente de "Ni putes, ni soumises" s'explique sur les moyens à mettre en oeuvre.