Les jurés de la cour d'Assises de Paris ont condamné l'ex inspecteur de police, Pascal COMPAIN, à 8 ans de prison pour le meurtre d'un jeune Zairois, Makome M'BOWOLE, tué lors de sa garde à vue dans un commissariat du 18ème arrondissement de Paris en 1993. Le verdict a provoqué la colère de la famille de la victime et de la communauté zairoise venue la soutenir. Réaction de Botikali M'BOWOLE, père de la victime : "C'est une parodie de justice. Une justice raciste". Interview Me Philippe LEMAIRE, avocat de Pascal COMPAIN sur la réaction de la famille de Makomé.
La nuit a été calme à Clichy sous bois malgré le fort ressentiment d'une partie de la population après la relaxe à Rennes des deux policiers poursuivis pour non assistance à personne en danger, 10 ans après la mort de Bouna et Zyed dans un transformateur. Plusieurs rassemblements à l'initiative de collectifs anti racistes ont eu lieu en soutien aux familles, notamment à Bobigny devant le tribunal. Interview de Siam ASSBAGE Porte-parole du collectif "Contre les contrôles au faciès" et d'Amel BENTOUNSI, Présidente du collectif "Urgence notre police assassine".
Reportage sur la mort de Makomé M'BOWOLE tué d'une balle dans la tête par l'inspecteur Pascal Compain alors qu'il se trouvait en garde à vue au commissariat des Grandes Carrières dans le 18ème arrondissemnt de Paris. L'IGS, l'inspection générale des services mêne l'enquête. Réactions de colère et de tristesse du côté de la famille et des proches de la victime et interview d'Alain BRILLET de la fédération nationale autonome de la police.
Depuis plusieurs semaines, la contestation monte contre la construction du nouveau barrage de Sivens dans le Tarn. Celle-ci a culminé lors d'une grande manifestation d'opposition au projet, à l'issue de laquelle le jeune militant Rémi Fraisse a trouvé la mort dans des circonstances encore floues. Sa famille a annoncé qu'elle porterait plainte pour homicide volontaire. Le commentaire alterne des images factuelles, des témoignages anonymes de militants et l' interview de Claude DERENS, procureur de la République à Albi.
Six mois après les faits, la thèse d'une bavure policière concernant le décès d'Hakim AJIMI semble se confirmer. Le résultat d'une autopsie parle d'asphyxie par étranglement. Le jeune homme après une altercation dans une banque avait été interpellé de façon musclée par la police. La famille a bien l'intention de se battre et de faire toute la lumière sur l'affaire même si les syndicats policiers réfutent la théorie de la bavure. Interview des proches de la victime, de William AJUELOS, représentant des syndicats de policiers, et de l'avocat de la famille Franck DE VITA.
De nombreuses manifestations aujourd'hui à Rennes, Paris et Toulouse en hommage à Rémi Fraisse, tué par un policier lors d'une manifestation contre le barrage de Sivens.
Reportage sur la manifestation en mémoire de Babacar GUEYE, jeune sénégalais tué par les forces de l'ordre dans le quartier de Maurepas à Rennes le 3 décembre 2015. Une première enquête avait conclu à la légitime défense, une version contestée par la famille du jeune sénégalais qui a décidé de porter plainte. Interview d'Awa GUEYE, soeur de Babacar, d'Assa TRAORE, soeur d'Adama Traore, également mort à la suite d'une interpellation policière, et de Stéphane CHABOT (secrétaire départemental Unité SGP Police).
La thèse de la légitime défense semble privilégiée au lendemain de la tragique interpellation qui a coûté la vie à Angelo Garand. Ce fugitif qui appartenait à la communauté des gens du voyage du Loir et cher avait profité d'une permission de sortie pour ne pas réintégrer le centre de détention de Vivonne au sud de Poitiers. Il était en cavale depuis septembre dernier. Frédéric CHEVALLIER, procureur de la république de Blois est revenu hier soir sur cette affaire. Il a confié une enquête à la SRPJ d'Orléans ainsi qu'à l'inspection générale de la gendarmerie (les deux gendarmes qui ont tiré ont été placés en garde à vue). Par téléphone, Sonny GALAND, frère de la victime nie toute volonté de rebellion et de violence de la part de son frère.
Un rapport d'"Amnesty International" dénonce l'impunité de fonctionnaires de police suite à cinq décès survenus après des interpellations. Exemple du cas d'Ali ZIRI, mort d'asphyxie liée aux techniques d'immobilisation de la police. L'enquête de la Commission Nationale de Déontologie a conclu à des violences inutiles et recommandait des mesures disciplinaires mais rien n'a été fait. A Argenteuil, interviews de Patrick DELOUVIN, du pôle Europe Amnesty International, de Pascal GARIBIAN, porte-parole direction générale police nationale et de Marie-Blanche RÉGNIER, syndicat de la magistrature.
A Clichy-sous-Bois, des émeutes ont eu lieu cette nuit suite à la mort par électrocution de deux jeunes adolescents, Zyed Benna et Bouna Traore, qui s'étaient introduits dans l'enceinte d'un transformateur EDF, pensant être poursuivis par des policiers. Reportage à partir d'images factuelles, de témoignages de jeunes (visages floutés) et d'une déclaration du ministre de l'Intérieur, Nicolas SARKOZY.
Le 9 juin dernier à Argenteuil, Arezki KERFALI et Ali ZIRI, un retraité de 69 ans, sont arrêtés par 3 policiers pour un contrôle qui dérape, les deux Algériens sont roués de coups. Ils sont mis en garde à vue, Arezki ressort au bout de 24 heures et apprend le décès d'Ali. Un collectif s'est mis en place "Vérité et justice pour Ali Ziri" pour que toute la lumière soit faite sur les circonstances exactes du drame. Récit du drame, interview de Josiane KERFALI, l'épouse d'Arezki KERFALI et de Sami SAKANDER, avocat de la famille de la victime.
Un jeune homme de 25 ans, Lamine DIENG, a trouvé la mort au cours de son interpellation par la police le 17 juin 2007 à Paris. Sa famille s'interroge sur les circonstances de ce décès. Interview de sa soeur Ramata DIENG "nous avons besoin de procéder à une contre expertise".
Hier après-midi, à Beaumont-sur-Oise, un jeune homme âgé de 24 ans, Adama Traoré, est décédé au cours d'une interpellation réalisée par des gendarmes dans le quartier Boyenval. Interviews de Youssouf Traoré, frère de la victime, et de Loic, médiateur de la ville. Extrat d'un article du journal Le Monde qui rapporte "un malaise cardiaque" selon le procureur de la République de Pontoise, Yves Jannier.