Reportage sur l'initiative de Chambéry Métropole pour lutter contre le gaspillage : l'installation de bornes de collectes de textiles, géré par Emmaus. Chambéry Métropole souhaite ainsi réduire de 7% ses déchets ménagés d'ici à fin 2015. Actuellement 615 tonnes de textiles sont collectés chaque année. Avec ces nouvelles bornes, la communauté d'agglomération Chambéry Métropole espère détourner des ordures ménagères 5 kg de textiles par an et par habitant, soit près de 640 tonnes supplémentaires. La collecte et le traitement des textiles ont été confiés à Emmaüs Vêtements. Reconnue dans le domaine de la valorisation et la récupération, la Confrérie d'Emmaüs est aussi une entreprise d'insertion et le développement de ce nouveau marché rime avec création d'emploi. Commentaire sur des images factuelles en alternance avec les interviews de Daniel Rochaix Vice-président gestion déchets Chambéry Métropole, de Luc Berthoud Maire de la Motte Servolex (UMP) et de Lydie Pessin Directrice Emmaüs Vêtements.
La mode au goût vintage... Aujourd'hui, rien n'est plus actuel que de porter de l'ancien ! Un sac des années 70, une robe qui a vécu ou un manteau de l'après-guerre, l'important est que le vêtement trouvé aux fripes ou aux puces, reflète l'imagination et la créativité de l'époque. Chaque année, Lyon organise un marché de la mode vintage et les hommes s'y mettent aussi ! Témoignages de chineurs et de femmes sur la manière dont les hommes s'habillent et s'intéresssent à la mode.
A toulouse, des activistes de désobeissance civile du groupe Extinction Rébellion ont manifesté devant l'enseigne Zara pour dénoncer l'industrie textile polluante qui profite de l'exploitation d'enfants.
Reportage sur le recyclage des vêtements et des fibres textiles : explication sur le processus de recyclage des fibres de coton lors d'une visite d'une manufacture française datant du 19ème, obligée de rajouter du coton neuf à la fibre recyclée pour lui donner une certaine résistance. Visite d'une deuxième manufacture qui arrive à recycler 100% des fibres, selon un procédé tenu secret. Ces vêtements ont un impact moindre, de 98%, sur l'environnement. Commentaire sur des images factuelles en alternance avec les interviews de Frédéric Froger, directeur Okaïdi, Simon Châtelain, responsable filature "Manufacture française du textile" et de Fabrice Lodetti, président "Filatures du Parc".
Présentation de toute une gamme d'accessoires de mode éphémères : la robe en boîte de conserve, la robe jetable en papier proposée par Paco RABANNE, les gants en plastique jetables mais également la robe de mariée d'un seul jour.
Un amendement a été voté mardi par les députés à l'Assemblée nationale dans le cadre du projet de loi anti-gaspillage pour une étiquette "environnementale et sociale" sur les vêtements prévoyant l'affichage du mode de production des vêtements pour les industriels de l'habillement. En plateau, le député socialiste Dominique Potier, député de Meurthe et Moselle explique pourquoi il a proposé cet amendement et rappelle que le textile est l'activité la plus polluante, et que " c'est aussi une question sociale car on retrouve du travail forcé et du travail des enfants, de l'esclavage" dans la production des vêtements.
Invitée en plateau, Arielle Levy, fondatrice de "L'Herbe Rouge" évoque les principes de son entreprise textile basée sur le respect de l'environnement, le respect des droits de l'homme et des prix accessibles. Les vêtements sont fabriqués en fibre recyclée à partir de vieux vêtements récupérés par le biais d'Emmaüs classés par catégorie de couleur.
A Poligny, découverte du fonctionnement de l'association de Lutte contre le Gaspillage qui récupère et trie manuellement vêtements, verre, papiers, férailles et cartons récupérés dans leur camion. Présentation des membres de l'association qui vivent en communauté de leur travail et pratiquent le partage des tâches
A Strasbourg, à l'occasion de la grande braderie estivale, rencontre et témoignages avec des chineurs sur "leurs bonnes affaires" : achat de serviettes éponges, de manteaux pour un prix modique défiant toute concurrence.
A Roubaix, plusieurs entreprises et associations se mobilisent en faveur du développement durable dans l'industrie textile. Exemple de l'entreprise "Les trois tricoteurs" fabriquant des chaussettes à la demande et créée par des ingénieurs de l'entreprise Ensait et de l'association Résilience installée dans l'ancienne filature Roussel, atelier employant des personnes en réinsertion créée pendant la pandémie de Covid 19. Entretien avec Stéphanie Calvino, présidente de l'association "anti_fashion"et chargée de développement "Atelier 3r" de roubaix (nord) sur l'importance d'avoir un savoir faire dans le domaine de la confection en France.
Le marché aux puces est devenu le lieu de prédilection de beaucoup de créateurs de mode à la recherche d'idées nouvelles... venant du passé. Aux Puces de Montreuil, Sandrine Boissinot, styliste chez Cerruti, est venue acheter pour le maître qui voulait travailler l'uniforme du légionnaire... Interview de S. Boissinot, de Nino Cerruti (expliquant que la mode est une continuité, et que dans l'ancien, il trouve des détails, un concept, un état d'esprit), et d'une vendeuse aux Puces.