A l'école Montchapet, à 16h05 l'école est finie, et c'est l'heure du temps d'activités périscolaires. Ce nouveau dispositif est au choix des parents. Ce soir, moins de la moitié des 283 élèves de cette école dijonnaise y participent. Jeux pour les plus jeunes, sports pour les plus grands, le projet pédagogique en est à ses balbutiements. Dans toutes les écoles de Dijon, ce sont les animateurs de l'accueil périscolaire du soir qui encadrent ces trois quarts d'heure d'activités. Leurs effectifs ont été multiplié par deux car la municipalité pense, qu'à terme, 80 % des élèves seront inscrits, soit 8 000 enfants à divertir. En ce premier jour, les enfants concernés par la réforme semblent s'en accomoder. Les parents aimeraient savoir quelles seront les activités proposées avant de se faire une opinion. Un premier bilan sera dressé par la mairie dès la fin du mois de septembre.
Des villages ruraux se sont regroupés pour accueillir les enfants avant et après la classe. Interview d'André ROBERT, maire de Loisy : l'objectif de cette opération est de permettre un accueil en milieu rural.
La Municipalité de Cudos a décidé de rendre payants les Temps d'Accueil Périscolaire, ce qui d'après le maire ne dérange pas trop les parents. Une mère semble compréhensive mais dit que ça peut poser des problèmes à certains parents de plusieurs enfants En effe, Le coût de la saison passée a été trop lourd pour la mairie : 19 000 euros Il y a une trentaine d'inscriptions en moins. Au Nizan, faute d'infrastructures, la mairie a fait appel à des associations; c'est John RICHARDSON, qui a passé son BAFA, qui les encadre. Elle a aussi obtenu une dérogation pour baisser le nombre d'heures (1h30 au lieu de 3) . Interview du maire Jean-Claude DUPIOL, maire de Cudos, qui a constaté que les parents étaient prêts à payer 36 euros par an. Interview d'une maman qui se plie à ces nouvelles modalités. Elle a un enfant mais comprend que ça puisse poser des problèmes de financement s'il y a plusieurs enfants.
Changement à Metz pour l'accueil périscolaire des enfants : ce n'est plus l'AMOL mais l'association "Du côté des loisirs" qui s'en chargera. Interview de Damiana SENGHOR (présidente association "Du côté des loisirs") : "On demande aux parents qu'ils s'abonnent mensuellement."