Reportage consacré au déraillement d'un TGV lors d'un trajet d'essai d'un nouveau tronçon à grande vitesse près de Strabourg en Alsace. Plusieurs rames ont chuté de 10 mètres en contrebas de la voie de chemin de fer : certaines rames sont tombées dans le canal Marne Rhin, d'autres dans un champs. 49 personnes étaient à bord de ce TGV : des techniciens, des cheminots et des membres de leur famille qui participaient à des tests en vue de sa prochaine mise en service. Dix personnes ont perdu la vie, 22 autres ont été blessés légers et 12 blessés graves lors de cet accident. C'est la vitesse excessive qui serait à l'origine de ce drame, le TGV roulait à une vitesse à la normale à 350 km heure. Il s'agit du premier accident de TGV en 35 ans. La ministre de l'écologie Ségolène Royal s'est rendue sur les lieux. Une enquête en flagrant délit est menée par la gendarmerie de Strasbourg. Les interviews de Jérôme Sotty, commandant des opérations de secours, et de Ségolène Royal, ministre de l'écologie, alternent avec un commentaire sur images factuelles et un plateau en situation de la journaliste Stéphanie Lafuente.
Il y a un an, le 14 novembre 2015, une rame d'essai du TGV Est déraillait et faisait 11 morts et 42 blessés. Aujourd'hui, un rapport judiciaire d'étape confirme l'erreur humaine, et va plus loin. Des erreurs de calcul et humaines sont à l'origine de l'accident. Les distance et vitesse de freinage avaient été mal évaluées. Trois personnes ont été mises en examen. La SNCF reconnaît sa responsabilité dans l'accident. Précisions et réactions des familles de victimes. Images d'archives des lieux après l'accident, explications sur images d'animation et témoignage de Jules Mary, frère d'une victime et interview de Maître Gérard Chemla, avocat des familles de victimes, à propos de la responsabilité de la SNCF.
Retour sur les circonstances du déraillement du TGV Est près de Strasbourg samedi dernier sur un tronçon à grande vitesse lors d'un voyage d'essai. Le bilan est maintenant de 11 morts et de quatre blessés graves. Le TGV circulait à une vitesse supérieure à la normale à 367 km heure. La motrice avant de la rame s'est déportée sur la gauche après une courbe et a percuté l'arrière du pont passant au dessus du canal de la Marne au Rhin avant de basculer dans le vide. Le conducteur expérimenté a respecté la vitesse qui lui avait été demandée pour ce trajet d'essai. 53 personnes étaient à bord de ce TGV d'essai : des techniciens, des cheminots, des cadres et des invités dont quatre enfants. Images des lieux de l'accident et extrait de la conférence de presse d'Alexandre Chevrier, Procureur-Adjoint de la république à Strasbourg revent sur les circonstances du déraillement.
Reportage. Retour sur les circonstances de l'accident de la rame d'essai du TGV Est à Eckwersheim faisant 11 morts et 42 blessés, le 14 novembre dernier, à l'heure où les familles des victimes sont reçues pour la première fois par la SNCF. Explications sur infographie, la vitesse excessive de la rame -le train roulait à 243 km/heure au lieu de 176 km/heure- serait à l'origine de l'accident. La SNCF reconnait sa responsabilité et prévoit une indemnisation des victimes. Commentaire sur des images factuelles, banc-titres, images d'archives et de synthèse en alternance avec l'interview de Stéphane GICQUEL, fédération nationale des victimes d'attentats et d'accidents collectifs et de maître Gérard CHEMLA, avocat des familles de victimes.
Dans le dossier du déraillement du TGV à Eckwersheim survenu en novembre 2015, une nouvelle expertise a été remise aux juges d.instruction il y a quelques jours. Elle pointe à nouveau du doigt la SNCF et sa filiale Systra. Manque de communication, manque de formation, incompétence des personnels, présents dans la rame d'essai. Les conclusions sont accablantes. Extrait de l'hommage d'archives du 19 novembre 2015 de Guillaume Pépy, Président de la SNCF : " ils étaient tous de grands professionnels, experts dans leur domaine, car aux essais ce sont souvent parmi les meilleurs d'entre nous", interview de Maître Claude Lienhard, Avocat de familles de victimes et images d'archives de l'accident.
En Alsace, après le déraillement d'une rame de TGV lors d'un trajet d'essai d'un nouveau tronçon à grande vitesse samedi après midi, le choc est grand parmi les cheminots. Au-delà de l'émotion face à la perte de collègues et d'amis, il y a aussi l'incrédulité. En effet, personne ne comprend ni ne s'explique les raisons de cet accident, de ce premier déraillement mortel depuis la mise en service des TGV en 1981. Réactions de Fabrice Moine, chef de gare à Strasbourg, de Christophe Beclier, Secrétaire régional UNSA ferroviaire et de Etienne Suisse, agent d'entretien des voies sur un chantier d'entretien des voies SNCF