La reconnaissance du vote blanc, un débat récurrent en période électorale. A quoi sert-il ? En quoi se distingue-t-il de l’abstention ? Que proposent les candidats quant à sa prise en compte ?
Présidentielles : le vote blanc
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Reportage : exemple d'une municipalité PS refusant de voter Jacques Chirac au second tour des élections présidentielles. Commentaire sur des images d'illustration du village de Pauillac, ponctué par l'interview de Sébastien HOURNAU, maire de Pauillac et des réactions d'habitants.
Reportage expliquant à l'aide d'infographies en quoi consistent le vote blanc et le vote nul. Depuis la loi de 2014, le bulletin blanc n'est plus décompté avec le bulletin nul, mais pris en compte pour le nombre des suffrages exprimés. Le commentaire alterne avec des micro-trottoirs d'électeurs qui hésitent entre le vote blanc et l'abstention.
Reportage à Millas dans les Pyrénées Orientales : Marine le Pen est arrivée en tête du deuxième tour des élections présidentielles avec 53% des suffrages. Pourtant le Front National demande l'invalidation du vote pour infraction au code électoral. Dans les 4 bureaux de vote de la petite commune, des bulletins blancs avaient été déposés à côté des bulletins des deux candidats. C'est le conseil constitutionnel qui doit statuer sur l'infraction. Commentaire sur des images d'illustration, ponctué par les interviews de Xavier Baudry, mandataire départemental de Marine le Pen, qui dénonce cette irrégularité et de Damienne Beffarra, maire PS de Millas, pour qui cet incident relance le débat sur la prise en compte du vote blanc.
Sujet consacré au record du vote blanc et de l'abstention au deuxième tour des élections présidentielles en 2017. Deux électeurs marseillais, qui refusent de choisir un candidat qui ne leur convient pas, s'expliquent. Le premier raconte qu'il a renoncé à faire comme au second tour des élections présidentielles de 2002, voter contre ses convictions pour faire barrage à l'extrême droite. La journaliste annonce en fin de sujet les chiffres des votes blancs et de l'abstention pour le deuxième tour.
Sujet consacré à l'augmentation du vote blanc au 2ème tour des élections présidentielles entre 1988 et 2002, suivi de l'interview de Didier Maus, professeur de droit constitutionnel. Il évoque les raisons du vote blanc et explique que la réforme de 1962 assure au président d'être élu à la majorité absolue des suffrages exprimés.
Des personnalités politiques sont interviewées à propos du vote blanc :
- Hervé Morin, député, président du goupe UDF à l'Assemblée Nationale, considère le vote blanc comme un vote démocratique permettant de lutter contre l'abstention.
- Laurent Fabius, député PS, se prononce pour la participation obligatoire au scrutin avec la possibilité de voter blanc.
- Dominique Chagnollaud, professeur à l'Université de Paris II, explique que pour comptabiliser les votes blancs, il faudrait modifier la constitution.
Reportage consacré au vote blanc lors du deuxième tour des élections présidentielles. Le commentaire détaille à l'aide d'infographies les pourcentages des votes blancs et nuls des électeurs par famille politique. Jérôme Schmitt, candidat de la France Insoumise pour les législatives dans le Loiret et Olivier Geffroy, maire adjoint (LR) d'Orléans en charge de la sécurité s'expriment sur les raisons du refus de voter Emmanuel Macron au deuxième tour des élections présidentielles.
Sujet consacré au vote blanc pendant l'entre-deux tours des élections présidentielles de 2002. Commentaire sur images suivi de l'interview de Pierre Mazataud, politologue qui détaille les motivations du vote blanc et exprime son souhait que ces derniers soient comptabilisés dans le scrutin.
Sujet détaillant un sondage sur le vote blanc en commentaires, suivi d'un micro-trottoir auprès de français qui hésitent entre le vote blanc et l'abstention pour les prochaines élections.
Le sujet évoque la non reconnaissance du vote blanc, que seule la loi de 2014 a modifié. Pauline Turk, politologue et professeur de droit public à la faculté de Nice, explique que si le vote blanc était comptabilisé, le candidat élu bénéficierait de moins de légitimité.