Reportage auprès de Noël Mamère, candidat des Verts à l'élection présidentielle. Il était au pique-nique organisé à Chambray les Tours par son parti. Après un tour en calèche, Noël Mamère dénonce en public des produits alimentaires contenant des OGM. Interviewé, il s'en prend au modèle d'agriculture promu par le président de la République Jacques Chirac : "...il veut nous faire croire qu'il est pour une autre agriculture mais il marie les contraires, le lundi il est pour les OGM et le mardi il est pour une agriculture de qualité".
Le candidat du Front de Gauche à l'élection présidentielle, Jean Luc Mélenchon, aimerait que les autres candidats reprennent l'idée de la planification écologique, et qu'une règle verte soit inscrite dans la constitution. Interviewé, il expose son point de vue : "...la France serait la première nation du monde, qui déclarerait que tous les ans elle acquittera sa dette écologique...".
Interviewée, la candidate du PSU à l'élection présidentielle, Huguette Bouchardeau, après avoir présenté son programme énergétique, donne une définition de l'écologiste : "ça veut dire, lutter pour la nature sans doute, mais ça veut dire aussi et avant tout, lutter contre le système qui produit la destruction de l'environnement..." et conclut : "...être écologiste ça veut dire aussi être de gauche".
Antoine Waechter, candidat Les Verts à l'élection présidentielle, parle de la centrale de Creys-Malville qui vient dont le fonctionnement vient d'être stopper. Il donne son point de vue sur la politique nucléaire en vigueur : "... Creys-Malville aujourd'hui s'enfonce à la fois dans une impasse économique et dans une impasse technologique et il n'y a pas en face de cela de politique énergétique qui permette de se passer du nucléaire...". Il déplore ensuite l'absence de développement des énergies nouvelles.
Dans une allocution, René Dumont candidat écologiste à l'élection présidentielle, rappelle ce qu'est l'écologie et dénonce la pollution environnementale : "...l'apocalypse, nous ne l'annonçons pas, elle est là parmi nous, elle se trouve dans les nuages de pollution qui nous dominent, dans les eaux d'égouts que sont devenues nos rivières...".
Interviewé, Jean-Marie Le Pen, candidat FN à l'élection présidentielle, s'exprime sur l'application de la loi littoral au littoral corse : "...on peut trouver des solutions intelligentes, humaines, écologiques comme on le dit aujourd'hui et qui soient compatibles à la fois avec l'amour que les Corses ont pour la beauté de leur île (...) et la nécessité de faire vivre les gens...".
Interviewé pendant sa campagne pour l'élection présidentielle, le candidat écologiste Brice Lalonde parle du projet du mouvement écologiste. Il explique les raisons pour lesquelles ce mouvement est antinucléaire : "Si nous sommes antinucléaire, c'est tout simplement parce qu'on s'aperçoit que plus il y a de centrales nucléaires en réalité, plus il y a du chômage, plus il y a de l'inflation, plus il y a de la pollution et de moins en moins de liberté. Par conséquent ce n'est pas le vrai progrès...".
En campagne pour l'élection présidentielle au Chazelet dans les Hautes-Alpes, Valéry Giscard d'Estaing expose son projet environnemental : "Il faut également protéger la flore et la faune, les plantes et les animaux, pour que la France continue à vivre dans un environnement humain et naturel, qui ait conservé les qualités de notre paysage de notre nature...".
Lors de sa campagne électorale pour l'élection présidentielle de 1995, Dominique VOYNET, candidate écologiste pour Les Verts, se rend à la Hague (Manche). Aux abords de l'usine COGEMA de retraitement des déchets nucléaires, elle rappelle sa volonté de sortir du nucléaire et de préparer l'avenir énergétique de la France en développant les énergies renouvelables qui sont aussi créatrices d'emploi.
Répondant à Nicolas Hulot sur le plateau de l'émission "A vous de juger", le candidat à l'élection présidentielle Nicolas Sarkozy critique la proposition de la candidate Ségolène ROYAL de supprimer la moitié de l'énergie d'origine nucléaire française : "C'est de l'idéologie !". Nicolas Hulot lui répond brièvement : "Les gisements d'uranium ne sont pas chez nous donc le nucléaire, ce n'est pas une totale indépendance énergétique de la France".