Le village de Villechauve dans le Loir et Cher porte bien son nom. Depuis bientôt 40 ans, la commune accueille la réunion annuelle de la confrérie des chauves. Une association qui se prononce résolument POUR la chute des cheveux. Les chauves intronisés jurent de ne jamais recourir aux implants, lotions et autres moumoutes ! Une façon d'assumer joyeusement la calvitie.
L'Association suisse des maitres-coiffeurs propose aux hommes chauves de cacher leur calvitie, totale ou partielle, avec des perruques "New top", faites sur mesure dans les salons de coiffure agréés.
Présentation d'une nouvelle technique d'implants capillaires, sans douleur ni cicatrice mais très onéreuse.
Témoignages d'Arnaud Le FLOCHE, patient, et de Sydney OHANA, chirurgien esthétique.
La médecine avait mis en évidence le rôle d'un gène porté par le chrosome X dans l'apparition de la calvitie. Mais de nouvelles recherches ont permis de mettre en évidence le rôle joué par un gène situé sur le chromosome 20 quand celui-ci subit une mutation.
Explications à l'aide d'images de synthèse et de l'interview de Pascal REYGAGNE, dermatologue au centre Sabouraud.
Un chirurgien pratique une autogreffe de cheveux sur un patient. Des images relativement impressionnantes agrémentées de l'interview du chirurgien et du patient.
Robert LASSUS interviewe avec humour le président de "l'amical des toitures sinistrées", c'est à dire des chauves. Le but "est de se grouper afin qu'on ne soit pas ridiculisé quand on nous prend séparément".
Reportage sur les traitements de la calvitie chez l'homme qui se soigne de plus en plus grâce aux implants. Après un microtrottoir de femmes sur leurs visions des chauves, interviews du Dr Pascal REYGAGNE, dermatologue, à propos des traitements pour la calvitie et du Dr Alain LEJADE, chirurgien esthétique, qui montre les résultats d'une greffe sur un patient.
Chez un coiffeur, interview d'un jeune homme de 19 ans portant un postiche pour masquer une calvitie précoce. Il explique que ça lui permet d'avoir plus confiance en lui.
A l'hôpital Saint-Louis, un médecin évoque avec bagou la première expérience de greffe de cheveux pratiquée aux Etats Unis par le Dr Orentreich en 1950,
Interviewées, deux femmes qui ont perdu la totalité de leurs cheveux, disent ce qu'elles ont ressenti à ce moment-là. L'une d'entre elles explique : "...c'est très difficile de rester, de se sentir encore femme, de valoir quelque chose, quand tous ses cheveux sont tombés".
Interviewé sur un possible traumatisme lié à la perte des cheveux, le docteur Pascal REYGAGNE, directeur du centre Sabouraud de l'hôpital Saint-Louis, explique : "...c'est un traumatisme qui dépend un peu de l'âge auquel vous êtes touché (...) il faut pouvoir accompagné de façon psychologique en même temps qu'on met en route un traitement...". Il précise ensuite ce qu'est la pelade, une maladie, contrairement à la calvitie liée à l'âge.