Fruit de traditions religieuses et culturelles anciennes, parfois relayées par les médecins désireux de faire appliquer leurs convictions à leurs patients, certaines personnes préfèrent "rester pures" jusqu'au mariage. Des femmes vont même jusqu'à se faire opérer pour se refaire une virginité.
Virginité et mariage
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Le gynécologue David Elia intervient sur le sondage de l'âge du premier rapport sexuel chez les français. La moyenne fille comme garçon est autour de 17 ans. Mais au-delà des chiffres il tient à préciser que ces jeunes gens ne bradent pas leurs virginités et que le sentiment amoureux est très présent dans le premier rapport.
A l'époque où la majorité était à 21 ans une gynécologue catholique conseille une jeune fille de 18 ans, probablement venu demander un moyen de contraception, d'attendre la mariage avant d'avoir des relations sexuelles avec son fiancé et la met en garde contre la venue d'un enfant non désiré chez un couple d'étudiant. Pour la gynécologue "la relation conjugale sera plus heureuse et épanouie" si on "ne met pas la charrue avant les boeufs", "la relation charnelle doit être le parachèvement". La gynécologue poursuit avec un argumentaire très imagé sur la consommation de l'union lors des fiançailles : "c'est comme deux enfants aimant la tarte aux cerises voulant la manger avant qu'elle ne sorte du four"!
En Belgique, une sénatrice, Christine Defraigne s'insurge contre la banalisation et le remboursement par la sécurité sociale belge de la reconstrucion de l'hymen preuve de la virginité dans certaines traditions. Elle propose une loi qui vise à "interdire aux médecins de délivrer des certificats destinés à conforter des convictions religieuses, philosophiques ou culturelles".
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