Compte-rendu d'un guet-apens dont un adolescent de dix-sept ans a été victime à Paris. Il pensait avoir rendez-vous avec une jeune fille rencontrée via le réseau social Facebook, et s'est retrouvé piégé par cette personne et par deux jeunes hommes qui l'ont agressé et humilié. Un commentaire sur images factuelles et d'illustration alterne avec le témoignage à visage masqué du jeune homme, avec l'interview du boulanger qui l'a secouru. Réaction de Justine ATLAN de l'association e-Enfance qui explique : "Souvent on donne des conseils aux enfants pour les protéger des prédateurs sexuels qu'on image beaucoup plus âgés...mais on se rend bien compte qu'il y a de la prédation qui est autre, souvent entre ados du même âge".
La violence scolaire semble s'être banalisée depuis quelques années. Elle est même devenue dans certains cas un jeu dangereux. Dans un établissement du Rhône des élèves ont joué au jeu de la boulette et tabassé un de leur camarade après l'avoir prévenu par mail. Trois des responsables ont mis en examens pour violence en réunion avec préméditation. Gilbert CHAZOT dans les vestiaires où a eu lieu l'agression de Florient, un élevé de seconde relatant les faits : une vingtaine de camarades se sont roué sur lui et l'ont tabassé. Le garçon en sortira avec un traumatisme crânien et des côtes cassées. Façade de l'institut Robin et images d'illustration de jeunes à l'extérieur et images d'HLM en alternance avec l'interview de Gilbert CHAZOT, conseiller principal d'éducation à l'Institut Robin, à propos de cette violence, les auteurs de l'acte n'avaient pas conscience de la gravité de leur actions et des leurs conséquences. Il ne faut pas banaliser l'incident qui sera abordé lors de cours d'instruction civique dans les écoles.
Pour lutter contre le harcelèment à l'école, des assises viennent de se tenir. Le ministre de l'Education à annoncer parmis d'autres mesures, la fermeture des comptes Facebook pour les élèves harceleurs. Une aide juridique sera proposée gracieusement aux victimes. Interview de Eric DEBARDIEUX, président de l'Observatoire international de la violence explique : "Parfois la prévention ça ne marche pas. Quand il y a harcèlement avéré...dire, on coupe ton compte, je pense que c'est assez sain. On ne peut pas laisser gâcher cet outil extraordinaire de communication qu'est internet et que sont les réseaux sociaux, par des pratiques innacceptables". Interviewée, le docteur Marie-France Le HEUZEY, pédopsychiatre explique "Ces agressions sont virtuelles... mais je crois qu'elle font parfois encore plus de mal que les agressions physiques, parce-que c'est de l'humiliation...".
Reportage consacré au harcèlement sur les réseaux sociaux. Le phénomène concerne surtout les adolescents. Une association, "Respect zone", a mis en place un label. Il permet aux jeunes de signaler les dérapages. Un commentaire sur de simages factuelles et d'illustration et témoignages. Interviewée, Nora FRAISSE, auteure du livre "Marion, 13 ans pour toujours", revient sur le harcèlement de sa fille sur les réseaux soxciaux et à l'école : "...ce qu'il faut savoir c'est que Marion était harcelée sur internet...elle l'avait caché parce qu'elle avait ouvert un compte Facebook sans notre autorisation". Un membre de l'association Respect zone explique le fonctionnement du label.
Parmis les formes de violences sur les réseaux sociaux, le "happy slapping" (joyeuse baffe), en provenance de Grande Bretagne. Mais il reste marginal en France. Le cybe-harcèlement inquiète d'avantage le rectorat. Interview de Jean-Marie BERNARD, Conseiller technique au rectorat qui explique : "Pour lutter contre ça, plusieurs formes de prévention et de sensibilisation...dans le cadre des programmes...puis dans le cadre d'actions de prévention...". Michèle BATTISTA, pédopsychiatre à l'hôpital de Fréjus, explique : "Les parents se sentent aussi défaillant et à leur tour victime...".