En 2017, 14% des Français déclaraient être ou avoir été tatoués. Le tatouage est un art primitif devenu populaire qui se démocratise et ne se veut plus aussi rebelle quavant. Retour sur ce phénomène de société.
Tatouage
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Reportage sur le succès et la démocratisation des tatouages à l'occasion de la tenue à Paris dans la Grande halle de La Villette du salon du tatouage. Le tatouage n'est plus l'apanage des mauvais garçons et il existe actuellement plus de 4 000 salons, soit 200 fois plus qu'il y a 30 ans. Commentaire en alternance avec un microtrottoir auprès de passants fiers d'arborer leur tatouage devant la caméra suivi du témoignage et des images de clients chez un tatoueur.
Un tatoueur parle des regrets que peuvent avoir quelques uns de ses clients, affirmant que certaines personnes feraient mieux de faire ce choix de manière moins impulsive.
A Vincennes, un salon réunit les adeptes du tatouage. La tendance actuelle révèle que les tatoués sont de plus en plus jeunes et que les tatouages sont toujours plus grands et imposants. Les images du salon et de différents tatouages sont mêlés à des témoignages de jeunes expliquant vouloir, en particulier, affirmer leur singularité à travers leurs tatouages.
Reportage en Picardie, au salon de tatoueur de René STRUBY. Images d'une séance de tatouage, où René STRUBY décline les motivations des personnes voulant se faire tatouer, comme par exemple "Pour la frime".
En pleine séance de tatouage, un jeune homme décrit les parties les plus sensibles et douloureuses à tatouer. Il rappelle que se faire tatouer représente un véritable investissement. Le tatoueur explique que le prix des tatouages varie surtout en fonction du dessin.
Reportage sur la mode des "faux tatouages" les décalcomanies, qui attirent plus particulièrement les femmes. Le témoignage de différentes jeunes filles est suivi de l'interview d'Anne MAISONNEUVE, représentante de la marqueTatooTransfert 16 et d'Henri COSTE, PDG de Stattoo's, entreprise vendant des tatouages éphémères comme support promotionnel.
Reportage dans le cabinet d'un dermatologue retirant le tatouage d'un patient par le biais du laser. Les images de cette intervention sont suivies du témoignage du patient et de Catherine GROGNARD, dermatologue spécialiste du tatouage. Le patient se dit soulagé de ne plus être catalogué dans "la hiérarchie des loulous ou des branleurs".
Bruno, tatoueur parisien de renom, décrit les raisons qui l'ont poussé à exercer ce métier encore peu reconnu. Il rappelle que ses clients sont bien plus divers qu'on ne pourrait le croire, expliquant par exemple avoir tatoué des avocats, des commissaires de police et un procureur. Il cite enfin le comédien Michel Simon parmi les personnalités célèbres ayant fait appel à lui.
Deux jeunes sont interrogés chez un tatoueur. Ils expliquent que le tatouage est avant tout pour eux l'évocation d'un souvenir et un signe de ralliement.
JOCELYNE, une jeune femme de 17 ans décrit la signification de ses nombreux tatouages qui sont pour la plupart des symboles comme par exemple "le point du solitaire". Pour elle, les tatouages sont la seule chose qui puisse lui appartenir à jamais.
Micro-trottoir sur les tatouages, effectué dans les rues de Paris, vers Pigalle, Un tatoueur offre ses services gratuitement à l'occasion de la fête de Pâques, les journalistes profitent de l'occasion pour proposer aux passants de se faire tatouer. La plupart d'entre-eux réagissent à la négative, affirmant que les tatouages sont vulgaires. D'autres, jeunes et moins jeunes, expliquent au contraire qu'ils en portent déjà.
Reportage sur les tatouages portés par les marins. Rite d'initiation ou tabou absolu, les avis divergent.
Un micro-trottoir auprès de marins majoritairement défavorables à cette pratique est suivi d'une série d'images de tatouages puis de l'interview de PIERRIC, marin de commerce expliquant dans quelles circonstances il s'est fait tatoué, puis du bref témoignage d'un autre marin et d'images d'une séance de tatouage en salon.
Interview de BRUNO, célèbre tatoueur parisien qui explique avoir tatoué CharlesTrenet, Georges Ulmer et Michel Simon et cite de nombreuses personnalités politiques tatouées. Selon lui, entre 15 et 17% de la population française serait tatouée.
En salon, une jeune femme se fait tatouer sur le bras le visage de son mari. Cette dernière explique porter déjà trois tatouages en l'honneur de son conjoint, assumant vouloir affirmer cette symbolique de possession et n'ayant pas peur de regretter ce choix.
Reportage au mondial du tatouage, à la Villette, à Paris. Les images du salon, dont de séances de tatouages sont mêlées aux témoignages de différents tatoueurs qui revendiquent leur statut d'artistes à part entière et de tatoués présentant leurs tatouages.
A Bourges, rassemblement des tatoueurs qui parlent de leur métier et de l'engouement des jeunes pour les tatouages. Les images de cette rencontre et d'une séance de tatouage alternent avec des interviews de différents tatoués et tatoueurs, une jeune femme affirmant : "Quand on est pas tatoué, on est à poil".
Reportage décrivant l'engouement croissant des jeunes pour le tatouage. Les images de différents salons de tatouage sont mêlées aux témoignage de Florian, dont la mère est venue l'accompagner à une visite de contrôle après son premier tatouage, du tatoueur Yo, expliquant pourquoi les jeunes sont attirés par cette pratique, et de Cindy qui explique s'être faite tatouer avec du matériel non stérilisé.