Parmi celles et ceux qui ont dédié leur vie à la religion catholique, certains ont choisi de la vivre cloitrée. Quelles sont leurs motivations ? Comment ces personnes vivent-elles cette réclusion à l'écart du monde ? En image, de beaux et sincères témoignages de cette vie dans une société différente.
Paroles de cloitrés
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Les carmes et carmélites déclarent avoir choisi une forme de renoncement à notre monde pour mieux retrouver la liberté que procure le détachement relationnel. En Bourgogne, à Mazille (Saône-et-Loire), reportage au couvent de l'ordre monastique des carmélites et interviews de la soeur Marie-Christine et de la soeur Marie-Claude.
Une jeune carmélite évoque sa connaissance des informations politiques par ses contacts avec sa famille qui vient régulièrement lui rendre visite et ses discussions, comme tout un chacun dans le monde extérieur, avec ses consoeurs religieuses du carmel.
Une jeune carmélite évoque son isolement relatif du monde et, malgré son enfermement volontaire, le fait qu'elle peut tout à fait se tenir informée, elle et ses soeurs, des informations venant de l'extérieur : "La séparation volontaire du monde que nous avons choisie n'implique pas que l'on ne s'y intéresse plus dans ses grandes lignes et ses grands problèmes... C'est même un devoir de connaître la misère du monde... Mais pas le détail et les petites choses."
Deux jeunes moines trappistes s'expriment sur leur retrait volontaire de la société, mais ne le vivent absolument pas comme une fuite du monde qui les entoure mais au contraire comme une façon spirituelle de se recentrer, par la prière, sur les maux de la société.