Les victimes des mariages forcés sont des enfants mineurs, le plus souvent des jeunes filles, dont les familles ont arrangé sans leur consentement une union avec un homme inconnu. S’y soustraire ou le refuser implique d’être renié par sa famille et exclue de la communauté. Trois jeunes filles racontent leur histoire douloureuse avec pudeur.
Mariages forcés
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Mama Doucouré, jeune fille africaine d'origine soninke, a eu le courage de refuser des fiançailles imposées, car elle savait que cela conduirait au mariage.
Fatima, jeune femme d'origine comorienne vivant à Marseille, raconte comment sa famille l'a obligée à se marier contre son gré à un homme plus âgé. Elle a tenu six mois avant de quitter son mari. "maintenant je me retrouve avec toute ma famille contre moi".
Témoignage d'Hanane El Ouali, une jeune femme d'origine marocaine qui a été enlevée par son oncle en 1991 alors qu'elle allait passer son BEPC, pour être mariée de force au Maroc. Elle mettra sept ans pour revenir en France. Elle raconte les circonstances de l'enlèvement. Elle n'a même pas assisté au mariage. Sans papiers, elle a dû attendre l'inscription de son fils à l'école pour obtenir son acte de naissance faisant état de sa nationalité française. Elle a pu retourner en France et demander le divorce.