Les grèves de magistrats sont peu fréquentes et pourtant leur malaise est bien profond : « Nous ne pouvons pas faire fonctionner une justice de qualité ». Face au manque de considération, ils se mobilisent pour dénoncer la paupérisation de la Justice.
Magistrats mécontents
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A l'occasion de la grève nationale de la magistrature les magistrats de Laval décident d'arrêter une audience en cours. Ils réclament de meilleures conditions de travail, et une indépendance vis à vis du pouvoir exécutif.
A Quimper, les magistrats vont s'associer à un mouvement de manifestation contre le manque de personnel et la surcharge de travail et contre une critique de la justice émise par le président de la République Nicolas Sarkozy. Interview d'Anne Marie Robert, juge d'application des peines du tribunal de Quimper.
Les magistrats, à l'appel de plusieurs syndicats de la magistrature, ont entamé une grève nationale du zèle illimitée. Ils dénoncent la surcharge de travail et le manque de moyens de la justice française. La France est classé 35e au classement des budgets de la justice en Europe.Exemple à Toulouse. Interview d'Odile Barral, vice présidente du syndicat de la magistrature.
Les magistrats manifestent devant le ministère de la justice, place Vendôme, à Paris en jetant symboliquement des exemplaires du code pénal. Ils estiment que la nouvelle loi sur la présomption d'innocence est inapplicable, faute de moyens. Interviews de Martine Anzani, conseillère à la Cour de cassation, de Gilbert Thiel, juge anti terroriste, de Philippe Brunel, juge anti terroriste, et de Valéry Turcey, président de l'Union syndicale des magistrats.