Conflits sociaux à la Société nationale de poudre et explosifs, Saint-Gobain, manifestations de Gilets jaunes Revue des mouvements de protestations en Charente.
Grands conflits sociaux Charente
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Nouvelle journée de mobilisation contre le projet de loi travail. Salariés et étudiants étaient appelés à descendre dans la rue pour la quatrième fois en deux mois. En Charente, ils étaient quelque 1500 cet après midi dans les rues d'Angoulême. Plus tôt dans la journée, c'est sur la nationale 10 qu'ils avaient choisi d'exprimer leurs revendications.
Les salariés de la maison de Cognac Hennessy étaient en grève aujourd'hui. Une nouvelle fois, une partie du personnel refuse les revalorisations salariales proposées par la direction lors des négociations annuelles. Les syndicats et une partie des salariés ne veulent pas des 60 euros brut mensuels qu'on leur propose.
Les Gilets jaunes ont à nouveau battu le pavé pour le 6ème samedi consécutif. Plusieurs actions ont été menées dans la région. En Charente, l'une d'elles visait la nationale 10. Elle a été bloquée une partie de l'après-midi, provoquant d'importants bouchons. Les manifestants ont fait brûler des pneus sur la voie et les poids lourds passent au compte-gouttes. Parmi les manifestants : des retraités, des familles , des salariés du privé ou des fonctionnaires. Tous réclament une hausse des salaires. L'autre revendication , concerne le fonctionnement de la démocratie , les gilets jaunes demandent l'organisation d'un référendum d'initiative citoyenne.
Le conflit à l'usine Saint Gobain de Châteaubernard se poursuit. Au 14ème jour de grève, le dialogue semble même encore plus délicat. Une rencontre direction / syndicats était prévue ce matin, elle a été annulée. Les maisons de Cognac avoisinantes, acheteuses de bouteilles, commencent à subir les conséquences de ce conflit social. Les grévistes réclament une revalorisation de 95 euros mensuels pour tous.
Les salariés de la SNPE (société nationale de poudre et d'explosifs) à Angoulême sont en colère. Ils ont investit les abords de l'usine de Nitro Glycérine, une action qui fait suite au plan social annonçant la disparition du site d'ici 2005 dans le cadre de la restructuration des armées.
Les salariés de Cognac Martell en grève depuis le 27 octobre. C'est une première dans l'histoire de cette société. Les salariés réclament une augmentation de salaire de 500 francs net par mois et de meilleures conditions de travail.
Le personnel des papeteries Elji, en Charente, ne veut pas être licencié ; l'usine est occupée jour et nuit avec l'espoir de trouver un autre repreneur.
[Source France 3 Régions] : Le mouvement de grève chez Leroy Somer, en Charente, dure depuis presque 3 semaines. Le site du Rabion a été debloqué, mercredi dernier, suite à une décision du tribunal de grande instance d'Angoulême à la demande de la direction. Pour autant, les salariés maintiennent la pression avec des piquets de grève à proximité et une présence constante. Ils demandent le versement d'une prime d'intéressementMais le dialogue est au point mort et la direction a une fois de plus fait appel à la justice.
En Charente, le site Schneider de Merpins fermera ses portes en 2012 ; c'est désormais officiel. Les 206 salariés devraient être redéployés dans l'entreprise de L'Isle d'Espagnac près d'Angoulême. Ils sont en grève depuis hier et bloquent le site cognaçais.
Les dernières lignes de presque deux siècles d'histoire du papier à Magnac-sur-Touvre sont en train de s'écrire ces jours-ci. Mercredi devrait être le dernier jour d'activité des papeteries de Veuze. 91 salariés vont perdre leur emploi. Aujourd'hui, ils sont toujours sur place pour honorer les dernières commandes, entre conscience professionnelle, nostalgie et résignation.
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