Microtrottoir à Paris, dans le quartier de Belleville, à l'occasion de la visite du président algérien Chadli en France : témoignages de deux immigrées qui voudraient de bonnes relations avec la France et évoquent le racisme des Français, ainsi que d'une Française, qui, au sujet des Algériens et des étrangers en général, répond à un homme : "il y a en a trop qui ne travaillent pas", alors qu'il y a déjà beaucoup de chômeurs en France...
Etienne LALOU interpelle des passants en leur posant ces deux questions : accepteriez-vous de louer une chambre à un homme de couleur ? Quelle serait votre attitude si votre fille épousait un noir ? Tout en s'en défendant, les réponses prouvent que les Français gardent des préjugés racistes, refusant l'amalgame et le métissage des populations.
A la veille d'un projet de loi contre le racisme, microtrottoir auprès de Français habitant en banlieue près de taudis où vivent des étrangers. Ils se déclarent ouvertement racistes.
Reportage rue Cadet dans le 9ème arrondissement à Paris. Télétrottoir auprès de personnes qui donnent leur avis sur le racisme : un boucher africain, un jeune homme, des commerçants, un facteur, une femme âgée... Quelques propos : "les racistes se trompent de couleur", "un client a exigé d'être livré par un Blanc", "si on a du pognon, il n'y a pas de problème", "les enfants nés en France, on les garde"...
Dans le cadre d'un reportage destiné à sensibiliser au problème de la faim dans le monde et au sein de la société française, microtrottoir à caméra cachée devant la vitrine d'un magasin de télévision où défilent les images d'un film de l'Unesco sur des populations affamées. Les passants sont invités à s'exprimer autour de cette question. Un homme a le sentiment qu'il serait davantage concerné si les populations touchées par la faim n'étaient pas des populations de couleur. Il n'y voit aucun racisme mais une solidarité naturelle entre gens de race blanche.
Après un crime raciste ayant fait deux morts à Malhesherbes, dans le Loiret, interview de deux habitantes et témoignage d'un jeune homme immigré qui fait le constat du racisme ordinaire envers les nord Africains.
Faut-il donner aux immigrés le droit de vote pour les élections municipales ? Quelques-uns d'entre eux donnent leur avis : des ouvriers algériens de Renault, qui ne sont pas convaincus ; Nouredine NEFFATI, tunisien, qui estime que ce n'est pas la mesure la plus urgente ("il faut d'abord s'occuper des sans papiers") ; Atkhana CISSE, sénégalais, qui pense que ce vote peut utile.
Etienne LALOU interpelle des passants en leur posant systématiquement ces deux questions : Accepteriez-vous de louer une chambre à un homme de couleur ? Quelle serait votre attitude si votre fille épousait un noir ? Tout en s'en défendant, les réponses montrent que les Français gardent des préjugés racistes, refusant l'amalgame et le métissage des populations.
Plusieurs jeunes mineurs évoquent leurs rapports difficiles avec les travailleurs étrangers. L'un d'eux estime que les immigrés devraient se faire naturaliser.