Les jeunes qui « nont pas eu les éléments déducation nécessaire »sic, et qui font preuve dun comportement hostile face à la société ont été qualifié dès 1995 de « sauvageons » par Jean-Pierre Chevènement alors ministre de lIntérieur. Retrouvez ici ces propos, ainsi que des déclarations ultérieures sur le même thème.
Ensauvagement : un mot qui fâche
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Lors de ses voeux à la presse, le ministre de l'Intérieur Jean-Pierre CHEVENEMENT, a réagi à l'évacuation policière des sites occupés par les chômeurs: "La police a mieux à faire qu'à tirer par les pieds les adeptes du sit-in... On la demande dans les quartiers chauds, là où de jeunes sauvageons brûlent la voiture de leurs voisins. On a besoin partout des policiers. Par exemple, sur les pistes de ski où ils assurent la sécurité...".
Suite à un incendie dans une école, Jean-Pierre Chevènement explique sa décision de mise en place d'un couvre feu à Belfort. Pour Jean-Pierre Chevènement les responsables de ces actes sont "les sauvageons, des arbres non greffés, des enfants qui n'ont pas eu les éléments d'éducation nécessaires".
En meeting, Noël Mamère candidat aux élections présidentielles pour les verts s'en prend directement à la politique de Jean-Pierre Chevènement : "ça me fait dégueuler" en parlant du projet de retrait des allocations familiales aux parents d'enfant défaillants; «nous ne taperons pas sur les sauvageons".
Dix jours après que des casseurs s'en soient pris à un collège de Sevran, parents d'élèves, élèves et enseignants se sont réunis devant la préfecture de Bobigny afin d'affirmer qu'ils ne sont ni des voyous ni des sauvages, et éviter de faire l'amalgame entre les casseur et les élèves.