Sur l'uniforme, les avis divergent entre ceux qui voient en lui un habit permettant de gommer les disparités entre les élèves et d'éviter les tenues inappropriées et ceux qui désapprouvent en invoquant une liberté et une créativité bridées.
Ecole uniformes pour ou contre
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Dans les années soixante les élèves français, comme le montre ces images d' enfants se rangeant dans la cours de récréation pour rejoindre leurs classes, respectent un code vestimentaire. Le commentaire en off nous fait comprendre toutefois que l'éducation, même si la discipline nous paraît plus stricte, est confrontée à un problème de moyens pour réaliser les objectifs de développement des enfants.
En Guyane, parents et enfants donnent leurs avis sur le port de l'uniforme à l'école. Pour certains adultes c'est économiquement intéressant, ça évite des tenues parfois inadaptées, pour d'autres çà "raye les différences sociales" ou ce n'est qu'une "uniformisation". Les enfants, quant à eux, sont unanimes aux travers de leurs paroles et décrivent ce code vestimentaire comme une contrainte : "c'est bête, chiant, on peut pas s'habiller comme on veut"; "ce n'est pas une belle couleur"; "il est nul, faut toujours mettre des jupes et des linges blancs".
Eric RAOULT député-maire du Raincy , propose une loi pou réintroduitre une tenue correcte à l'école contre la banialisation des jeans troués et des strings dans les salles de classes.
Face au député maire Eric Paoult partisan d'un code vestimentaire à l'école, le pédagogue Philippe Mérieu contre argumente. "La différence sociale se fait avant tout dans les situations des familles, par le choix des filières et l'abandon de la carte scolaire, le soutien scolaire privé". Pour le pédagogue "l'important ce n'est pas tant de rétablir une égalité de façade mais de rétablir une égalité de droits pour tous".
Suite à la polémique relancée par François Bayrou sur le port de l'uniforme à l'école, réactions de quelques députés dans la salle des pas perdus.
Nicolas Dupont Aignan pense que "l'école est en train de crever des différences, de cette course à la marque, au fric"; Pour Yves Jégo autrefois écolier en blouse, "On ne va pas dans le sens de l'histoire et qu'il y a bien d'autre façon de réformer l'éducation nationale"; Yves Cochet un tantinet provocateur "Que chacun porte les habits qu'ils veulent; les filles montrent leurs nombrils ça sa me plaît". Jack Lang n'est "pas contre, mais on ne doit pas traiter ce sujet à la légère".