Un bouilleur de cru à l'ancienne, depuis 30 ans, témoigne : "Je suis bouilleur de cru depuis 1944... Mais le nombre diminue, on était une dizaine et on n'est plus que 3..."
Un médecin s'exprime sur le rapport des ruraux à l'alcool : "Il n'y a pas de bon alcool, il n'y a pas de mauvais alcool, il n'y a qu'une question de quantité et une question de sobriété."
Le maire d'un petit village de 400 habitants évoque la consommation d'alcool dans les campagnes : "On boit pas mal, ça fait partie des distractions quand on se retrouve... Mais les jeunes boivent de moins en moins d'eau de vie, c'est un changement d'habitudes, et peut-être plus d'apéritifs..."
Un médecin, Dordognais d'adoption, raconte une anecdote vécue dans une ferme avec un vieux paysan du cru quand il est arrivé dans la région, il y a de nombreuses années : "C'était un vin artisanal à 80 degrés, j'ai à peine pu en boire un verre, mais le brave homme de 80 ans, lui, en a bu de suite un deuxième verre..."