Début du procès de Nicolas Cocaign, connu sous le nom de "cannibale de Rouen" aux assises de Seine- Maritime. Auteur de fait anthropophage sur son co-détenu, il a été reconnu partiellement "responsable" par des experts psychiâtres, ce qui lui vaut d'être jugé.
Exposé de plusieurs espèces de cannibalisme : de l'anthropophagie par nécessité aux rites mystiques et religieuses sous différentes modalités (exocannibalisme/endocannibalisme)
Le père André DUPEYRAT, missionnaire de retour d'un séjour dans une tribu en Nouvelle-Guinée, est interviewé par Jacques CHABANNES à propos de l'anthropophagie chez les Papous, se vantant de n'avoir jamais mangé de chair humaine alors que cela semble être le lot commun de tout individu séjournant chez eux. Il explique à son interlocuteur que les Papous ne sont pas cannibales uniquement pour se nourrir mais pour acquérir les vertus du corps de leur victime.
Jacques Villeminot explique que, dans certaines tribus, le cannibalisme est animé par une croyance selon laquelle en mangeant certaines parties du corps d'un homme, on peut obtenir des vertus qu'il possédait de son vivant.
Jacques ATTALI, auteur du livre "L'ordre cannibale", expose sa thèse selon laquelle le cannibalisme fut le premier acte médical, et explique comment cette pratique a été ritualisée jusqu'au XVème siècle. Jean Paul ESCANDE appuie le fait que le cannibalisme persiste aujourd'hui encore dans certains faits divers.
Au Japon, interview d'Issei Sagawa, tristement connu pour ses actes de cannibalisme à Paris en 1981 : "Je voudrais savoir pourquoi j'ai eu une pulsion de ce genre, mais aucun psychiatre n'a su analyser