Charlie CHAPLIN, en route pour Londres où il va présenter son dernier film, vient d'être l'objet d'une attaque du département américain de la justice. Il est interviewé par des dizaines de journalistes à bord du "Queen Elizabeth".
Dernière semaine à Paris pour Charlie CHAPLIN et son épouse qui se sont rendus à la Comédie Française où ils ont été reçus par le président Vincent AURIOL et son épouse. Après la représentation de "Dom Juan" de Molière, Charlie CHAPLIN est allé saluer les comédiens de la pièce.
Jacques DESLANDES, critique et auteur d'une histoire comparée du cinéma, parle de Charlie CHAPLIN et de ses mensonges au sujet de sa date de naissance et de ses maisons natales.
En direct de la soirée du 25 ème Festival International du film de Cannes, Charlie CHAPLIN vient de recevoir la Légion d'honneur des mains de Jacques DUHAMEL, ministre des affaires culturelles. Très ému, Charlie CHAPLIN s'exprime en anglais : "Je suis trop idiot pour m'exprimer en français, alors je poursuivrai en anglais que je ne parle pas très bien non plus. C'est merveilleux d'être ici ce soir et de voir avec quelle gentillesse vous m'avez reçu. C'est si beau et si touchant. Vivant en Suisse, je suis allé dans un magasin et j'ai dit "Est ce que vous avez quelquechose noir ?" (en français) ils m'ont dit "Qu'est ce que vous voulez?" "Donnez une cravate noir, s'il vous plait" ; Quoiqu'il en soit, c'est si merveilleux ce soir, et naturellement, c'est un grand honneur, je suis si ému que je ne sais pas si je parle intelligemment ou pas. c'est très agréable de vous voir tous ici et de savoir que vous m'avez apprécié, pas seulement dans le passé mais également dans le présent."
Charlie CHAPLIN vient présenter à Paris son dernier film "La Comtesse de Hong Kong". En conférence de presse, il dit beaucoup aimer ce film : "Je pense que c'est un film très brillant" déclare t-il. A la question de savoir pourquoi il ne dénonce plus les injustices du monde, il répond : "Je ne me prends pas vraiment au sérieux...le monde du spectacle est tellement plongé dans le soi-disant réalisme que nous avons besoin d'un peu de détente, d'un peu de comique sans arrière pensée".