Qu’est-ce que l’identité arabe ? Une langue commune et bien d’autres choses. Retrouvez ici un historique de cette construction avec des dates marquantes : 1958, le plébiscite syro-égyptien en faveur de Nasser, 1971 le référendum sur la confédération arabe en Libye, ou encore la déclaration du président syrien Hafez el Assad sur la solidarité arabe en 1975.
Identité arabe
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Un référendum a lieu à Tripoli, pour savoir si la Libye adhérera ou non à la conféderation arabe. Un spectacle avec le decorum habituel (défilé d'avions et de blindés) accompagne l'évènement, avec un discours du colonel Kadhafi. Bien que le vote des Libyens semble acquis, Kadhafi a expliqué pendant plus de deux heures la nécessité d'unir la Libye, la Syrie, l'Egypte et le Soudan du colonel Nommery. Ce dernier était présent à ses côtés, ainsi que des chefs d'Etat africains francophones et une délégation officielle française. Commentaire sur images factuelles et plateau en situation du joutnaliste Jacques Abouchar.
Pierre DÉMERON interroge Hafez el ASSAD au lendemain de sa proposition de direction politico-militaire syro-palestinienne unifiée. Le président syrien déclare : "nous réfléchissons constamment à l'affaire palestinienne qui est notre affaire, tout comme le peuple palestinien exilé fait partie de notre peuple (...) Nous agissons pour renforcer la solidarité et la cohésion arabes et, chaque fois que nous y parvenons, nous considérons que l'unité des rangs arabes en sort renforcée et que cela nous rapproche d'une juste solution et d'une paix équitable."
En reportage en Egypte au moment où la la tension monte entre les pays arabes et Israël, Roger Louis nous fait découvrir les peintres de banderoles patriotiques à l'ouvrage dans les rues du Caire. Un interprète traduit les slogans notamment : "nous appuyons le président Nasser dans la bataille du destin arabe", "vive la patrie arabe libre"...
A Damas, rencontre avec Michel Aflak, père spirituel et théoricien du Baas, parti socialiste de la résurrection arabe. Jacques Abouchar l'interroge sur son absence au sein de l'équipe ministérienne, alors que le Baas a largement contribué à la chute du régime de Kassem le 8 février à Bagdad. Michel Aflak répond que le parti Baas existe dans plusieurs pays arabes et qu'il est le secrétaire général du comité national de ce parti, mais n'appartient pas à un seul pays arabe.
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