Allongé sur un divan comme chez un psychanalyste, Michel BOUJENAH se prête au jeu du "Dos à dos" avec Catherine CEYLAC. Il raconte son cauchemar récurrent qui est de se réveiller et de ne pas être chez lui. S'il était psychanalyste il psychanalyserait des gens racistes et antisémistes afin de leur faire comprendre qu'il s'agit de leur propre névrose. L'angoisse qu'il n'aimerait pas transmettre à ses enfants est "La peur du lendemain".
Michel BOUJENAH explique à Catherine CEYLAC que l'énorme succès du film "3 hommes et un couffin" l'a déséquilibré pendant deux ans. Son statut de comédien qui écrit et joue ses spectacles lui convenait : "Je n'aime pas être trop dans la lumière". Il parle en particulier des émissions de télévision où il s'est discrédité : "J'allais partout, je parlais tout le temps...on dit souvent des conneries et on donne une image de soi qui est fausse". Il désirait juste être un comédien qui Il n'av jamais désiré être une star mais juste être un comédien qui écrit des spectacle.
En avant première de "L'Ange gardien" à l'Olympia, Maxo BOUTBOUL, le personnage qui est le double de Michel BOUJENAH dans son spectacle, interviewe son créateur Michel BOUJENAH. quelques réflexions sur le thème du spectacle et sur la célébrite qui donne "la grosse tête" parfois.
Dans son appartement parisien, Michel BOUJENAH, 20 ans et metteur en scène de théâtre, se présente. Il parle d'un combat qu'il dit mener ainsi que les jeunes de son âge, pour exister. Il parle de sa vision du théâtre qu'il conçoit comme engagé dans la réalité. On le retrouve ensuite dans les Arènes de Lutèce à Paris où il fait répéter une petite troupe d'acteurs (Jean-Pierre, Virginie, Richard, etc.). Il s'agit de sa première télévision.
Très bonne ambiance avec France ROCHE et Noël MAMERE qui interviewent Michel BOUJENAH, récompensé la veille du César pour le meilleur second rôle dans le film "3 hommes et un couffin" de Coline SERREAU. Le comédien confie qu'il ne savait pas quoi dire sur scène quand il a reçu son César, lui qui d'habitude reconnait avoir un "culot incensé" quand il joue un spectacle ou même à la télévision. Il trouvait important de partager sa récompense avec l'équipe du film : "C'est con d'être seul au moment où on est heureux...". Il plaisante sur sa prochaine participation à la cérémonie des Oscars : "J'vais louer une voiture, le début de la voiture, il sera arrivé à l'hôtel, l'arrière il sera pas parti de l'aéroport".
Michel BOUJENAH confie à Thierry ARDISSON que monter sur scène chaque soir demande une grande rigueur de vie : "Le spectacle, c'est une contrainte, une discipline infernale" mais pour rien au monde il ne changerait de métier. Il dit se sentir mal à l'aise à la télévision et déclare "chez moi c'est une scène de théâtre".
Interview de Michel BOUJENAH qui joue "Albert" au théâtre Montparnasse à Paris. Il dédie ce spectacle à la communauté juive tunisienne. Il parle des réactions des gens de la communauté qui ont vu son spectacle et qui lui disent à propos de son personnage : "Ne prends plus l'accent, tu as montré qu'on pouvait faire rire et émouvoir, maintenant, redeviens français complètement...". Il se pose la question de l'importance de cet accent juif tunisien dans ses spectacles à venir : "Raimu, il avait un accent, et alors ?" conclue t-il.
Michel FIELD a invité Michel BOUJENAH à la veille de la sortie du film "Le nombril du monde" d'Ariel ZEITOUN, dans lequel il interprète Bajou, un homme obèse prêt à tout pour réussir socialement. Michel BOUJENAH explique que tomber sur un tel rôle est inespéré pour un acteur : " C'est vrai que nous les acteurs, on se prend pour le nombril du monde...Quand on a 15 ans et qu'on rêve d'être un acteur, on se dit un jour je jouerait des personnages où je vais me transformer...". Il confie qu'il s'est servi de la mythologie des grands rôles pour interpréter son personnage : "Le ventre de Bajou, c'est comme le nez de Cyrano".
Michel BOUJENAH se confie à Catherine CEYLAC sur son arrivée de Tunisie en France à l'âge de 11 ans qu'il décrit comme un traumatisme. Il explique qu'il avait un cheveu sur la langue que sa mère a tenté de faire disparaitre en l'envoyant dans un cours de théâtre (au cours Simon). Il raconte aussi avoir souffert de ses premières années à l'école en France : "J'étais tunisien, juif, arabe, je revendiquais toutes ces identités".
Interview de Michel BOUJENAH qui joue "Albert" au théâtre Montparnasse à Paris. Il donne les deux principales raisons qui l'ont poussé à écrire ce spectacle dont le personnage est un jeune français juif d'origine tunisienne. La première raison est qu'on lui a dit un jour "Tu devrais arrêter d'être acteur, avec le bagout que tu as tu es capable de vendre, avec tes origines", ce qui l'a bouleversé. La seconde raison, est que l'enseignement du théâtre aux enfants l'a ramené vers sa propre enfance qu'il a voulu la raconter : "Je me suis rappelé que j'étais juif, arabe, français, tunisien...".
Plateau avec Olivier Minne et Lucette Benessiano qui prépare la recette de "Brik à l'oeuf", son fils Eric Benessiano et Michel Boujenah à ses côtés. Ce dernier improvise un petit numéro à propos de ce plat très, TRES calorique, ce qui provoque un fou rire général sur le plateau.