Interview de la chanteuse Nina SIMONE qui souhaite être reconnu par la nouvelle génération de noirs américains pour son combat pour les droits civiques " Je veux que les jeunes noirs americains se rendent compte que je me bats pour leurs droits..."
Interview (en anglais) de la chanteuse Nina SIMONE qui doit se produire sur scène à Paris dans les prochains jours. Elle espère créer un opéra d'après l'oeuvre de Bertolt Brecht et aimerait aussi faire un film et écrire des comptines révolutionnaires pour les enfants.
Interview en français et en anglais de Nina SIMONE, elle parle de ses études classiques de piano, explique (en anglais) pourquoi on lui a refusé la possibilité de continuer ses études à Philadelphie, à cause de la couleur de sa peau.
Interview en anglais (sous-titrée) de Nina SIMONE, assise devant son piano. Elle donne son avis sur l'affaire Clarence THOMAS qui enflamme l'Amérique et se félicite de son élection. Elle pense que des gens comme elle et Miriam Makeda peuvent ouvrir des portes pour les Noirs aux Etats-Unis et en Afrique du Sud, Elle se félicite que la situation des Noirs dans le monde, ne soit plus la même que dans les années 60. Elle regrette de ne pas avoir pu faire une carrière de pianiste classique, elle conclue avec émotion "J'en aurais été plus heureuse, je ne suis pas très heureuse actuellement".
La chanteuse Nina SIMONE revient en France pour une série de concerts. Interview de la chanteuse en anglais. Elle exprime sa joie de revenir en France après six ans d'absence. Elle raconte avoir vécu quelques temps à Paris et dit adorer se promener dans les rues et faire les magasins. Elle adresse un message aux français : "Hang in there" (tenez- bon, ne lâchez pas), parle du Concorde.
A l'occasion de sa participation au Festival jazz de Nice, Nina SIMONE s'adresse aux journalistes. Elle évoque son statut de légende : "Je suis née génial et j'ai été génial la moitié de ma vie", "Ce n'est pas facile d'être une légende", ainsi que son amour pour la scène et pour le public français. Enfin elle estime qu'il n'y a rien de nouveau dans le jazz et que "le rap tue le jazz". Séance de dédicaces.