Maurice Béjart met en scène "La Tentation de Saint-Antoine" de Flaubert au théâtre de l'Odéon. Cette oeuvre correspond à sa vision du "spectacle total", dans lequel il peut mettre de la musique, de la danse, du mime, du chant, de la diction, du théatre... En alternance, images des répétitions et interview de Maurice Béjart, qui exprime notamment sa joie de diriger Jean-Louis Barrault, "acteur de l'avenir".
Alors qu'il avait pour unique passion le théâtre, Maurice Béjart a dû pour raison médicale pratiquer un sport à l'âge de 13 ans. Malgré ses "pieds comme des patates", ce fut la danse classique : "J'avais tout ce qu'il fallait pour ne pas danser, sauf peut-être la volonté" !
Dans la cour d'honneur du Palais des Papes à Avignon, répétitions d'une chorégraphie de Maurice Béjart avec les danseurs du Ballet du XXème Siècle, sur le Boléro de Ravel.
Avec le concours d'une danseuse, Maurice Béjart explique ce qu'est un adage dans un pas de deux puis déclare : "la danse classique, je crois, est une base très importante et indispensable, et elle mène à tout... à condition d'en sortir" !
L'évidence de l'islam lui est apparue lors de ses voyages en Iran, au contact de la musique ("c'est toujours la musique qui m'amène tout"). Pour Béjart, le choix d'une religion correspond à un besoin de discipline, pour ne pas s'égarer dans les profondeurs métaphysiques.
Selon Béjart, l'enfant naît avec la capacité de danser et la société la lui enlève ! Une expérience dans une école maternelle montre que peu d'élèves parviennent à s'exprimer avec leur corps. Des images qui alternent avec des extraits d'une conférence du chorégraphe.