Après élection, Marcel Pagnol est devenu, le 27 mars 1947, un immortel de l'Académie Française. Arrivé à l'Académie, sous la coupole, il prononce son discours, dont un court extrait vous ait livré ici.
Interviewé, Marcel Pagnol explique qu'après mort de Maurice Donnay, dernier auteur dramatique académicien, Emile Fabre et Romain Coolus l'ont encouragé à se présenter.
L'écrivain Marcel Pagnol fait l'éloge de la collection du Livre de poche, "un fait social d'une importance capitale", qui donne accès à la littérature à un plus large public. Il se félicite des tirages atteints par des oeuvres de Suétone, Rimbaud ou Verlaine. Il estime que c'est "un moyen de culture presque aussi puissant que la radio ou la télévision". Le commentaire conclut que le livre, ainsi devenu produit de grande consommation, ne perd rien de sa valeur.
A son domicile parisien, Marcel Pagnol poursuit son évocation du cinéma muet et des débuts du cinéma parlant, en rappellant certaines contraintes techniques du moment.
A son domicile parisien, Marcel Pagnol évoque le cinéma muet et les débuts du cinéma parlant. Le réalisateur se remémore les diatribes formulées par certains critiques contre le cinéma parlant.
Marcel PAGNOL s'intéresse aux accents de Marseille et du vieux port. C'est celui du vieux port qu'il a utilisé pour écrire "Marius" ou "Fanny". Il y a aussi celui des riches bougeois de la rue Paradis à Marseille et de la plaine Saint-Michel. Ca varie aussi avec les classe sociales. La lettre "r" est comme la jota espagnole et est accentué comme dans le mot soir.
Dans son bureau, Marcel Pagnol parle à Michel Polac de ses lectures et notamment des livres scolaires qu'il affectionne tout particulièrement "Ca a été le rêve de ma vie de faire un livre où on prenne des dictées... Pour moi, fils d'instituteur et ancien professeur, c'est le comble de la gloire."