L'arrêt Bosman, rendu il y a 4 ans par la Cour européenne de Justice, est loin de faire l'unanimité. Cette décision permet en effet aux clubs sportifs d'engager autant de joueurs européens qu'ils le veulent, sans aucune nécessité de quota. Une dérive selon certains, dont l'entraîneur d'Auxerre, Guy Roux, qui propose d'aménager cet arrêt Bosman en imposant aux clubs de football un minimum de joueurs nationaux sur le terrain (cet aménagement n'aura jamais lieu NDD).
Jean-Marc Bosman, footballeur belge à l'origine de l'affaire qui porte son nom, et surtout du célèbre arrêt de la Cour européenne de Justice de 1995, se serait bien passé de cette soudaine notoriété... En effet, cette décision de justice contre l'Union européenne de Football (UEFA ), relative aux règles de transferts des joueurs en fin de contrat, et remettant notamment en cause le principe de quota de joueurs étrangers par équipe, a littéralement bouleversé le football européen, mais à titre personnel a ruiné la carrière du joueur. Sujets d'archives, avec interview de Jean-Marc Bosman, et interview factuel de Jean-Pierre Papin : "L'arrêt Bosman n'a apporté que des emmerdes au Foot... Parce que l'on perd un peu de son identité avec tout ça... Il y a de grandes équipes qui jouent avec aucun joueur de leur nationalité, et je trouve ça dommage..."
La Cour européenne de Justice de Luxembourg a donné raison à Jean-Marc Bosman, footballeur belge, lors de son procès contre l'Union européenne de Football (UEFA ). La cour déclare illégal le système de transfert des joueurs en fin de contrat et remet en cause le principe de quota d'étrangers par équipe... Cette décision qui entrera dans l'histoire du Football, et du sport en général, comme "l'arrêt Bosman" bouleversera littéralement les clubs européens et mondiaux.
L'arrêt Bosman, de 1995, libéralisant les règles dans le milieu du football européen, mais aussi, par ricochet, mondial, a eu des conséquences considérables pour les clubs et les joueurs, que ce soit en positif ou en négatif. Explications avec Frédéric Déhu (défenseur français du FC Barcelone), Jean-Jacques Amorfini (vice-président de l'Union nationale des footballeurs professionnels), Guy Roux (entraîneur de l'AJ Auxerre), et Marie-George Buffet (ministre de la Jeunesse et des Sports).
Jean-Marc Bosman, footballeur belge à l'origine de l'affaire qui porte son nom, et surtout du célèbre arrêt de la Cour européenne de Justice, se serait bien passé de cette soudaine notoriété... En effet, cette décision de justice contre l'Union européenne de Football (UEFA ), relative aux règles de transferts des joueurs en fin de contrat, et remettant notamment en cause le principe de quota de joueurs étrangers par équipe, a littéralement bouleversé le football européen, mais à titre personnel a ruiné la carrière du joueur. Interview de l'intéressé : "On ne me rendra jamais mes années perdues de carrière... Je me suis senti très, très seul durant ces 5 ans... Le soutien n'était pas énorme... Mais je ne regrette rien..."
La Cour européenne de Justice a rendu son verdict dans le litige qui opposait le footballeur belge Jean-Marc Bosman à son ancien club de Liège. Les 2 principales décisions étant que maintenant, un joueur est totalement libre à la fin de son contrat (aucune indemnité de transfert ne peut être demandée par l'ancien club) et qu'il ne peut plus y avoir de limitation du nombre de joueurs étrangers dans un club national. Explications de Jean-Jacques Amorfini (UNFP/Union nationale des joueurs professionnels).