Retrouvez des interviews de l'auteur s'exprimant sur ses thèmes de prédilection que sont le souvenir et la recherche identitaire, sur les décors de ses romans ; des sujets sur l'obtention de son prix Goncourt en 1978 et de son prix Nobel en 2014.
Patrick Modiano
Message d'information
mediaclip est actuellement optimisée pour une résolution minimum d’écran de 1280*756.
Les versions mobile et responsive du site sont en cours d’optimisation.
Le prix Goncourt 1978 a été décerné à Patrick MODIANO pour son livre "Rue des boutiques obscures". Au café Drouant, journalistes et photographes assaillent Armand LANOUX qui demande le silence pour pouvoir annoncer le nom du lauréat. Ces images sont suivies par une interview de Patrick MODIANO sur son roman : " [...] On ne peut pas toujours essayer de retrouver son identité [...] ce sont des problèmes qui sont liés à la jeunesse, à l'adolescence, il faut essayer de faire quelque chose de différent..." Il a peur de décevoir ses lecteurs et cherche à repartir de zéro à chaque nouveau roman.
Patrick MODIANO parle de son roman "Un cirque passe", dont l'atmosphère évoque le Paris des années 60. S'il n'a pas cherché à situer le roman dans cette période, il reconnaît néanmoins que la nostalgie qui s'en dégage y fait penser : "[...] avec le recul du temps évidemment on voit les choses d'une manière... avec une luminosité un peu... particulière."
Patrick MODIANO vient de publier ses deux premiers romans, "La place de l'étoile" et 'La ronde de nuit". Interrogé par une jeune journaliste, il parle de ses thèmes de prédilection, notamment l'identification à un agresseur : "A partir du moment où quelqu'un veut vous tuer ou vous faire du mal, il est plus intéressant d'essayer de discuter avec lui."
Invité sur le plateau d'Apostrophes à l'occasion de la sortie de "Quartier perdu", Patrick MODIANO explique qu'il s'agit d'un roman noir sur Paris. La capitale est le personnage principal du roman, et notamment la rive droite, que MODIANO considère comme "exotique" car il a passé son enfance sur la rive gauche.
Invité sur le plateau d'Apostrophes pour évoquer son dernier livre, "Livret de famille", Patrick MODIANO explique l'importance des souvenirs dans son travail. Dans ses romans, certains souvenirs ont été inventés, d'autres sont vrais. Bernard PIVOT a bien du mal à démêler le vrai du faux !
Patrick MODIANO essaie d'expliquer à Bernard PIVOT le processus d'identification au personnage féminin de son dernier roman, "La petite Bijou". Pour lui, "C'est un peu comme si on entendait quelqu'un à la radio [...] et qu'on retranscrivait ce qu'elle disait." Le personnage "devient presque comme une soeur jumelle" avec laquelle il vit au quotidien. Grâce au personnage féminin, écrire à la première personne du singulier s'est avéré plus facile que dans ses autres romans.