Première conférence de rédaction de Jacques Lesourne, le nouveau directeur du journal "Le Monde", qui succède à André Fontaine. Après dix-huit mois d'incertitudes "Le Monde" a choisi un économiste pour assurer son avenir. C'est la première fois depuis sa création que le quotidien n'est pas dirigé par un journaliste. Jacques Lesourne connaît bien le journal, il le lit depuis l'âge de 16 ans et il fait partie de la société des lecteurs depuis sa création ; son élection a été bien accueillie par l'ensemble de la direction. Cependant, l'avenir semble plutôt morose car pour rétablir la situation financière du journal, Jacques Lesourne, qui compare sa première conférence de rédaction à un baptême, envisage des suppressions d'emplois qui pourraient concerner la rédaction, l'imprimerie et les services administratifs. Interview d'Anne CHAUSSEBOURG, Présidente de la Société des Rédacteurs, expliquant que Jacques Lesourne apparaît comme un membre large de la famille, un gestionnaire et un homme de réflexion, ce dont "Le Monde" avait besoin.
Interview d?Hubert BEUVE-MERY à propos de l'influence du journal "Le Monde" sur la vie politique. Cette influence est évoquée par le biais d'articles du "Monde" : Ainsi en 1958, Hubert BEUVE MERY (Sirius) se prononce pour le retour du Général De Gaulle, en 1969 il participe à son départ en appelant à voter "non" au référendum, en 1974 "Le Monde" se prononce contre Valéry Giscard d'Estaing, en 1981 pour François Mitterrand.
Jean Louis SERVAN-SCHREIBER reçoit Hubert BEUVE-MERY, journaliste et directeur du journal "Le Monde" pendant 25 ans, depuis sa création par le Général De Gaulle, le 18 décembre1944. Il rappelle les débuts de ce journal.
Dans le bureau d'Hubert Beuve-Méry, directeur du journal quotidien "Le Monde", les rédacteurs en chef arrivent et se placent debout pour participer à la rituelle conférence de rédaction.