Antoinette Fouque expose sa vision de la différence, plutôt de la dissymétrie entre les femmes et les hommes, empêchant aux femmes d'atteindre une égalité entre les deux sexes.
Celles qui revendiquaient l'égalité étaient prises au final pour des hommes.
Des militantes du MLF (Claudine MULARD, Marie Claude GRUMBACH), du groupe Psychanalyse et Politique, reprochent aux théories de Sigmund Freud de proposer une analyse phallocrate. Antoinette FOUQUE explique le discours freudien sur la sexualité, qui n'évoque qu'une seule libido, phallique, et selon laquelle le désir féminin pour l'homme est la conséquence d'une névrose et d'un mauvais refoulement de la période phallique à laquelle la petite fille doit renoncer.
Antoinette Fouque, membre du MLF, explique que grâce aux diverses lois pour les droits de la femme, apparait la première génération de femmes qui peut maitriser sa fécondité. Selon elle, ceux qui clament que le féminisme est mort, se trompent.
Les femmes n'avancent pas seules. Elles n'ont jamais voulu la guerre mais que cesse la guerre contre elles.
Antoinette Fouque, militante du MLF, dénonce l'expression de "femme au foyer", expression utilisée par les régimes totalitaires, et qui renvoie les femmes au plus ancien des esclavages.
On dit d'une femme qui n'a pas d'emploi salarié qu'elle "ne travaille pas", c'est à dire que le travail au foyer n'est pas considéré. De plus, la "femme au foyer" est dépendante financièrement de son mari.
Les femmes du MLF se battent pour l'abolition de la division du travail, des classes ainsi que des rôles.
Antoinette Fouque, responsable du MLF, professeur et psychanalyste, explique l'importance de l'instauration d'une Journée Internationale des Femmes, le 8 mars. Elle détaille en quoi cette journée se distingue du 1er mai , fête du travail rémunéré, contrairement aux tâches ménagères et à l'éducation des enfants.
Le président de la république , François Mitterrand, a répondu favorablement à l'instauration de cette journée dite de la femme.
Antoinette Fouque, militante du MLF du groupe Psychanalyse et Politique, reproche aux théories de Sigmund Freud de ne proposer qu'une analyse phallocrate de la sexualité féminine, le psychanalyste n'envisageant qu'un seul type de libido, masculine, considérant la petite fille comme un petit homme.
Antoinette Fouque, à l'origine du MLF avec Monique Wittig, raconte comment elle est devenue militante de la cause féminine en 1968. Pendant des années, elle ne s'est pas définie comme "féministe".
Elle se sentait l'égale des hommes jusqu'au moment où elle a été enceinte, elle a alors ressentie une véritable dissymétrie entre les deux sexes.
Antoinette FOUQUE rappelle le contexte des années 70 propice à la création du MLF et évoque l'efficacité des pressions exercées par ce mouvement sur le pouvoir notamment pour la légalisation de l'avortement, créant ainsi un "féminisme d'état".