A l'occasion de l'opération "Lire en Fête", portrait de Faïza GUENE, 19 ans, qui vient de sortir son premier roman "Kiffe Kiffe demain". Commentaire sur images factuelles, et interview de l'auteure dans sa cité de Pantin, en banlieue parisienne, où elle évoque sa passion pour l'écriture, parle de l'héroïne de son roman qui s'est cultivée grâce à l'école, ainsi que de son goût pour le réalisme de l'oeuvre de Emile ZOLA.
Faïza GUENE, invitée en studio pour son nouveau roman "Millénium Blues", parle de sa génération, celle "Y" ou "Millénium", et de sa nostalgie par rapport à cette époque, celle de son adolescence, elle qui, née en 1985, a connu cette société nouvelle caractérisée par une nouvelle façon de communiquer avec Internet et les réseaux sociaux. Elle écrit dans son roman "La nostalgie nous consumme, on donnerait tout pour revenir à cette époque...", et regrette l'élan et les promesses qu'elle a connus dans les années 1990, mais qui, selon elle, n'ont pas été tenus.
Monique ATLAN reçoit Faïza GUENE à propos de son nouveau roman "Les gens du Balto" qui raconte le quotidien d'un bar de grande banlieue parisienne, avec toute la misère sociale qui s'y côtoie, dont le patron, personnage hautement antipathique, a été assassiné.
La jeune écrivaine Faïza GUENE est en pleine promotion de son second roman "Du rêve pour les ouf", après avoir connu le succès dès sa première oeuvre, "Kiffe kiffe demain", dans lequel elle raconte toujours avec humour la vie de tous les jours en banlieue parisienne. Néanmoins, lassée par le cliché facile de "la Beurette sortie de banlieue qui a réussi", elle déclare : "Je ne suis sortie de rien, j'habite toujours en banlieue, ça me plaît de vivre là... Je ne suis ni toxico, ni alcoolo, rien de tout ça... Je veux juste écrire des histoires et faire kiffer les gens..." On la suit dans une séance de dédicace à Paris où elle échange avec des lecteurs...
Dans le cadre de la campagne nationale de lutte contre l'illettrisme, des ateliers pratiques d'appropriation de la langue française sont organisés au collège Jean Jaurès de Pantin (Seine-Saint-Denis), où une jeune élève de 13 ans, Faïza GUENE, travaille avec une camarade. Témoignage de Faïza GUENE (dont c'est la première apparition télévisée) qui déclare "Les gens ont tendance à croire que parce qu'on habite dans une cité, on s'exprime mal... On a nos mots à nous mais ce ne sont pas forcément des gros mots..." Son professeur de français, Boris SEGUIN, ajoute : "Cet atelier comble un déficit de parole qu'ils ont avec leurs parents ou leurs profs..."
A l'occasion de son second roman ("Du rêve pour les oufs"), la jeune écrivaine Faïza GUENE, reçu sur le plateau de Elise LUCET, évoque son choix de dédramatiser certaines situations du quotidien en banlieue par l'humour : "C'est une force d'utiliser l'humour comme arme pour marquer les esprits et faire passer des messages importants..."