Polémique vaccination méningite

Polémique vaccination méningite

La campagne de vaccination contre la méningite se poursuit dans une partie du Puy de Dôme et ne concerne que la tranche d'êge de deux mois à vingt ans. Si certains pédiatres s'interrogent sur l'utilité de vacciner les tout-petit, les autorités quant à elles n'expriment aucun doute. Rassurante pour certains et inquiétante pour d'autres la vaccination contre la méningite C suscite de nombreuses interrogations sur les éventuelles conséquences néfastes d'une telle vaccination. Interview de Laurence LEMONIER (infirmière) avec son bébé chez le pédiâtre. Elle estime que ce n'est pas anodin de vacciner un bébé et que la prudence est de mise pour éviter toute vaccination inutile. Interview du docteur Geneviève CHEREAU, pédiatre qui ne procédera pas à cette vaccination en raison de l'immaturité du système immunitaire des enfants avant l'âge de 4 ans. Elle s'interroge sur un lien éventuel entre le développement des allergies et des maladies auto-immunes avec la vaccination intense. Elle pointe aussi comme un risque potentiel la présence d'hydroxyde d'aluminium dans la composition des vaccins. Les doses cumulées ll'inquiètent, d'autant plus que l'Institut de veille sanitaire du Ministère de la Santé a conduit une enquête épidémiologique qui désigne cet adjuvant comme responsable d'une maladie musculaire handicapante. Interview du professeur André LABBE, chef du service de pédiatrie du CHU de Clermont-Ferrand : de nombreux vaccins n'en contiennent pas, il n'y a donc pas de risque cumulatif et les quantités sont trop faibles pour entraîner des conséquences à court ou à long terme. L'agence française de sécurité sanitaire considère comme satisfaisante la tolérance à ce vaccin. Les effets indésirables graves représentent un cas sur 22 000

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Dossier : Pionniers de la vaccination

Date de diffusion : 18 janvier 2002