Ce concept théorisé dès les années 80 a fait réagir des intellectuels tels que Pascal Bruckner et Alain Finkielkraut. Les politiques s'en sont eux emparés avec plus ou moins d'adresse, comme Jean-François Copé.
Racisme anti blanc, vraiment ?
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La porte-parole du parti des Indigènes de la République, Houria BOUTELJA comparait pour des propos tenus lors d'une émission TV en 2007. Elle avait parlé de "souchien" pour désigner les français de souche. Une association Toulousaine dirigé par Bernard ANTONY ex élu Front National de la région, y avait vu une parole discriminatoire et avait donc porté plainte.
Dans son ouvrage intitulé "manifeste pour une droit décomplexée", Jean-François Copé évoque un racisme anti-blanc qui se développerait en france. Cette idée est largement partagée au sein de l'UMP. En lice, François Fillon et Laurent Wauquiez. Quant à la gauche, elle s'insurge contre cette idée et condamne une proximité avec le Front National.
Jean François COPE, a déclenché la polémique en déclarant au cours de son discours : "Il est des quartiers où je peux comprendre l'exaspération de certains de nos compatriotes, pères ou mères de familles rentrant du travail le soir, apprenant que leur fils s'est fait arracher son pain au chocolat à la sortie du collège par des voyous, qui lui expliquent que l'on ne mange pas pendant le ramadan". Alternance d'images factuelles, d'une réaction de François FILLON, et d'un microtrottoir de militants UMP.
L'émission de Bernard Pivot a pour thème "l'homme blanc à travers le monde" et porte sur des problèmes tels que l'apartheid et l'attitude occidentale devant le tiers monde. L'écrivain Pascal BRUCKNER auteur de "le sanglot de l'homme blanc : tiers monde, culpabilité et haine de soi" évoque le rapport des pays anciennement colonisés aux pays anciennement colonisateurs.
Après les agressions contre des lycéens, lors des dernières manifestations, sept personnalités ont lancé une pétition dénonçant un racisme anti-blancs. C'est la première fois que cette expression est mise en avant et que le phénomène est dénoncé. Pour les signataires, il faut en finir avec l'angélisme et les tabous. Mais, cet appel est vivement dénoncé par plusieurs associations lycéennes qui parlent de stigmatisation et de simplification. Alternance d'images de manifestations et interviews de Bernard ABOUAF, directeur de la rédaction "radio shalom", Jacques JULLIARD, éditeur, et Coralie CARON, secrétaire générale de la fédération indépendante et démocratique lycéenne.