Des messages d’insultes visant des élus, des actes de vandalisme des permanences de partis politiques, dans les années 2000, la multiplication de ces cas inquiètent. Les militants et les élus locaux s’attristent de ce qu’ils considèrent comme un symptôme d’un rejet de la politique qui va à l’encontre du débat démocratique.
Politiciens en danger
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En 3 semaines, 11 permanences politiques de tout bord ont été vandalisées à Paris. La dernière est celle de Christine KUSTER, candidate UMP, dont la vitrine a été brisée, comme celle du PCF, dans la nuit de dimanche à lundi. Pierre LELLOUCHE, député UMP, est venu en voisin compatissant constater les dégâts à la permanence du PCF.
Le député Philippe HUPPÉ ne décolère pas et fait savoir que des insultes et des menaces comme " Macron dégage ", " Mort à la republique en marche ," Traître " ou encore " collabo "ont été tagés sur le mur et la porte d'entrée de son domicile . Cinq cadavres de souris ont été retrouvés à même le sol . Le député de la 5 ème circonsription de l'Hérault a été la cible 3 fois de suite en deux semaines . Jugeant ces actes " laches et haineux " il a reçu en quelques heures le soutien de plus de 250 personnes sur les réseaux sociaux .. Pour cet élu de proximité,ancien maire d'Adissan , cet acte de vandalisme est avant tout un acte politique. Il a porté plainte auprès de la gendarmerie. Il soujaite organiser des consultations locales participatives pour faire vivre comme il le précise " le débat de manière démocratique ".
La permanence départementale du rassemblement national a été vandalisée pour la deuxième fois 15 jours,à Marennes, en Charente Maritime. Une plainte a été déposée.
Depuis le début de l'après midi les voitures du SRPJ se sont succédées à l'hôtel de police de Montpellier, 9 personnes interpellées y ont été conduites. C'est dans le secteur de Saint Pons de Thomières, Riols, Prémian et même Saint Chinian dans l'arrière-pays de l'Hérault, que les hommes de la cellule anti-terroriste, assisté de ceux du SRPJ sont intervenus à l'aube. On sait que les policiers ratissent large sans relâche dans l'affaire des lettres de menaces accompagnée de balle envoyée à des personnalités. 9 personnes sont cette fois leurs cibles dont un buraliste de Saint Pons. Il avait déjà été entendu avant d'être relâché.... Au delà de cette personne, c'est notamment le milieu anti-éolien autour de Riols qui occupe cette fois les enquêteurs. Interrogatoires, perquisitions, une vingtaine d'homme sont à pied d'oeuvre, à noter qu'un vice procureur de la section anti terroriste est descendu de Paris.