La mixité de genre, le fait que se côtoient femmes et hommes ou bien filles garçons est un vrai sujet de société. Ici, les pour, les contre dans les établissements scolaires, les salles de sports ou autres lieux de vie. Face à la non mixité masculine récurrente depuis des siècles, certaines femmes rappellent que le fait de vouloir se réunir entre elles nest pas forcément si étrange que cela.
Mixité
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L'actrice et militante féministe Delphine SEYRIG constate que la non mixité est imposée aux femmes par les hommes. Ainsi cette émission même d'expression de la parole féminine à laquelle elle participe, n'est possible que parce que les hommes ne sont pas présents devant l'écran de télévision l'après-midi. C'est pourquoi il était nécessaire que les réunions du MLF soient non mixtes, pour que les femmes puissent critiquer la non mixité imposer par les hommes.
En 2005 en France, les clubs fitness réservés aux femmes se multiplient. Les adhérentes y apprécient de ne pas être regardées par des hommes, de ne pas être être draguées, la bonne ambiance, d'y trouver des programmes et matériels adaptés à leur morphologie, des services (crèche, maquillage).
Des jeunes écoliers d'établissements mixtes et non mixtes donnent leur sentiment sur la mixité dans la classe : entre jeux plus intéressants, favoritisme des professeurs pour les garçons ou les filles et garçons jugés imprévisibles, les avis sont partagés sur la mixité à l'école.
A Meaux en 1980, dans un grand ensemble, un "appartement collectif" a été aménagé par des femmes de la cité pour leur usage : elles peuvent y trouver un espace d'accueil et de parole, d'échange sur ses problèmes, se réunir, y développer des activités créatives. Isabelle EHNI, comédienne, membre du Groupe femmes de Meaux explique que cette maison pour les femmes est une des première tentatives en milieu prolétarie et qu'elle permet de donner un espace aux femmes : vous n'êtes plus seule et pour les femmes c'est important". Danièle, responsable du groupe femmes, souligne que cet appartement a été l'occasion d'arranger les lieux à leur image et d'y aménager une pièce pour les femmes en difficulté.
En 1970 au Vésinet, les élèves d'une école primaire du Vésinet s'expriment sur la mixité et les changements qu'elle engendre : elle permet aux garçons et aux filles de mieux se connaître et d'apaiser les tensions. Selon certains garçons l'instituteur serait plus sévère avec eux qu'avec les filles, qui seraient les chouchoutes ce que récusent les filles.
En 1967, interviews de deux élèves du lycée Gabriel Fauré à Paris à propos de la mixité de leur établissement. Le garçon estime que cela ne change absolument rien, tandis que la fille pense que ça apporte une meilleure ambiance.