Jules CATOIRE, secrétaire d'Etat à la santé publique et à la population, a inauguré à Oignies un centre de réadaptation destiné aux mineurs blessés. Ce premier centre en France permettra de les guérir grâce à de nouvelles méthodes thérapeutiques afin qu'ils puissent retrouver leur ancien métier.
La fédération CGT des travailleurs du sous sol a présenté son programme revendicatif en six points axé sur les conditions de travail et la sécurité. Enumération des revendicatiosn sur des images de houillères. Augustin DUFRESNE responsable syndical insiste sur le métier dangereux de mineur et la nécessité de mettre en place des commissions d'hygiène et de sécurité.
Pierre MAUROY, président du Conseil Régional, déclare : "Une nouvelle fois la mine a tué... Le moment est de penser à ceux qui restent, aux veuves, aux nombreux orphelins..." Il annonce la mise à disposition de fonds pour les familles des victimes et déclare attester de l'élan de solidarité dans la région.
A Liévin, un délégué syndical dénonce les conditions de travail des mineurs. Dans le cimetière, il montre les tombes de ses anciens collègues décédés dans le puits et explique la cause du décès pour chacun d'eux.
Le 2 février un coup de grisou au puits 5 du bassin d'Avion a tué 21 mineurs. Cet accident est localisé sur une maquette par les responsables de la mine; les victimes étaient des français, ouvriers spécialisés, injecteurs et électro-mécaciciens.
Chaque dimanche, des mineurs se préparent à descendre alors que leurs collègues se reposent. Ce sont les hommes d'about chargés de toutes les réparations à l'intérieur du puits.
L'extraction du charbon commence à la surface. La mine a besoin d'air, et plus on va profond, plus on a besoin de machines et de matériel et d'énergie maîtrisée pour qu'elle soit sûre. Présentation des différents systèmes mis en place : panneaux électriques, appareils pour l'air comprimé et l'eau, qui est à la fois énergie quand elle est sous pression et protection contre les poussières, poste de commande et vumètres de contrôle. Le téléphone et l'électronique sont mis à contribution, l'ordinateur et la lampe à flamme se côtoient. La télé vigile enregistre chaque incident d'exploitation, la télé grisoumétrie contrôle la teneur en grisou en permanence dans les galeries.
Interview d'un contrôleur d'empoussiérage. Ce métier consiste à prélever des poussières dans l'atmosphère des galeries pour voir si elles sont nocives, si elles contiennent de la silice qui pourrait provoquer la silicose. Il explique comment il procède au prélèvement, puis comment il est possible de lutter contre ces poussières.
En 1974, "un coup de poussière" s'est produit dans une galerie de la fosse 3 dite de Saint-Amé dans une mine de Liévin. les secours sont déployés, et on dénombre à ce moment-là 12 morts et six blessés. Les familles et les collègues attendent sur place des nouvelles. Interviews d'un homme à propos de la catastrophe et des secours, et d'un ancien mineur : "Quand on fait 36 ans là-dedans on sait ce que c'est, un coup de grisou ou de poussière y'a pas beaucoup de chance".
Au sortir de la guerre, le charbon est la source d'énergie nécessaire à tout le pays pour sa reconstruction. Reportage sur l'importance de l'extraction du charbon en France et sur les efforts consentis par les mineurs pour fortement augmenter la production (chiffres à l'appui). Extrait du discours de Robert LACOSTE, ministre de la production, prononcé à Lens, devant une foule de mineurs, en remerciement de leurs efforts.