Refus de tenir la minute de silence en hommage aux victimes des attentats du 7 janvier 2015, stigmatisation des personnes assassinées, certaines voix se sont élevées contre le mouvement « Je suis Charlie ».
Ils ne sont pas Charlie
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Malgré la violence de l'attentat qui a frappé le journal satirique Charlie Hebdo, beaucoup en banlieue ne se reconnaissent pas dans le mot d'ordre "Je suis Charlie". Réaction d'une lycéenne (voilée) devant un lycée de Drancy : "Les caricatures sur les présidents, on s'en fout, mais la religion, c'est pas pareil... Ils ont abusé... C'est normal qu'ils se fassent tuer... Enfin, non, c'est pas normal, mais voilà, quoi...". Et réactions (plus nuancées) de deux autres lycéens, dont Rihad Hadji, lycéen à Montreuil.
L'humoriste et polémiste Dieudonné est jugé pour apologie du terrorisme suite à la publication de ses propos sur le réseau social Facebook : "Je me sens Charlie Coulibaly". Réaction de Sanjay Mirabeau, son avocat.
La minute de silence pour rendre hommage aux victimes des attentats contre le journal Charlie Hebdo a été perturbée dans plusieurs établissements scolaires. Réactions de Eric Bettancourt, enseignant de CM2, Georges Benguigui, proviseur d'un lycée parisien, et Jean-Pierre Haddad, professeur de philosophie au lycée.
En plateau, l'historien et écrivain Emmanuel Todd explique ce qui a représenté, selon lui, une "hystérie collective", les manifestations de solidarité après les attentats contre le journal Charlie Hebdo : "La France a eu un accès d'hystérie qui a contribué à faire monter le niveau d'islamophobie latente, mais avec cette ambiance de bonne conscience des classes moyennes."