SOS Homophobie a lancé, mardi matin, une campagne contre l'homophobie ordinaire. Une dizaine de militants de l'association ont ainsi pris part à une action symbolique, place de la République à Paris, en cerclant à la manière d'une scène de crime un arrêt de bus ou un banc public, lieux supposés de comportements homophobes. Sur l'un des panneaux, on pouvait notamment lire : Ici le 5 août à 9h32, Claude, 67 ans, s'est fait traiter de "vieux pédé" . Cette campagne s'adresse notamment à ceux qui se manifestent moins auprès de l'association : les jeunes, les seniors, les femmes et les trans.
Tourcoing est devenu une ville symbole pour les associations de défense des homosexuels, son député, Christian VANNESTE, ayant qualifié le comportement homosexuel de "menace pour la survie de l'humanité ". Des propos qui ont déclenché une vive polémique nationale au début de l'année. A l'occasion de la première journée mondiale contre l'homophobie, l'association Flamands Roses est allée à la rencontre d'habitants pour sensibiliser les habitants et connaître leurs points de vue sur l'homosexualité.
Depuis quelques semaines, on enregistre un regain des actes homophobes. Ils auraient été multipliés par 6 en un mois. Insultes, mais aussi agressions physiques, le débat a manifestement libéré une parole et un sentiment anti-homo qu'on n'entendait plus. Alternance d'images factuelles avec le témoignage de Wilfred de BRUIJN, victime d'agression homophobe avec la photo postée sur internet de lui et son compagnon après leur passage à tabac et interview de Vincent AUTIN, président de l'association "Lesbian and Gay pride", sur la teneur des messages d'insultes reçus.
Ils sont sportifs de haut niveau et dissimulent leur homosexualité de peur d'être rejetés. Même si les choses sont en train de changer, le sujet reste tabou, en particulier dans le sport amateur où les préjugés ont la vie dure. Rencontre avec un club de rugby amateur de Toulouse qui accueille des sportifs homos ou hétéros, peu importe, car sur le terrain c'est le sport qui compte. Commentaire sur images d'illustration en alternance avec un micro-trottoir et l'interview de Cyril BROCCARDO, président du club amateur toulousain des Tou'Win.
Témoignage sur l'homophobie au quotidien à l'occasion de la deuxième journée mondiale de lutte contre l'homophobie. L'homosexualité n'est plus punie par la loi depuis 25 ans seulement. Pourtant, propos et comportements homophobes restent courants, comme en témoigne cette dijonnaise qui raconte une histoire d'homophobie ordinaire, dans son ancien cadre professionnel.
Les deux restaurateurs, Stéphane et Pascal Bourgeois, qui avaient repris une auberge dans le village de Poil il y a deux ans, ont décidé de fermer boutique. Les deux hommes se disent découragés par le climat ambiant d'homophobie passive et suite à une succession d'actes de malveillance. C'est une belle occasion gâchée, malgré le soutien de clients fidèles et du maire, qui regrette qu'une minorité hostile ternisse l'aventure. Alternance d'images factuelles avec les interviews des 2 restaurateurs, de Christian COURAULT, maire de Poil et les réactions de deux clientes.