Les fêtards, une espèce pas encore en voie de disparition ! Fêtes traditionnelles, Réveillon, anniversaires… on a toujours une bonne raison de faire la fête, mais attention au lendemain de soirée !
Faire la fête
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Chaque été, ils y reviennent pour cette ambiance incroyablement festive... Pendant 5 jours, la ville de Bayonne vit au rythme de ses fêtes avec un seul code vestimentaire à respecter à tout prix : le rouge et le blanc ! Micro-trottoir de fêtards ("Tout au long de l'année, personne ne se parle, mais là, pendant 5 jours, tout le monde se connaît") et témoignage de l'abbé François De Mesmay (curé de Bayonne), participant lui aussi aux festivités dans le cadre d'une association catholique, mais pas en blanc ("Le blanc, c'est la couleur du Pape, et je ne suis pas encore aussi ambitieux...").
Une rave party autorisée a été organisée pendant la nuit de la Saint-Sylvestre à la Villette, à Paris. Images de la fête avec les jeunes dansant au son de la musique techno, et témoignage d'une fêtarde : "Pas besoin d'être en costume-cravate ou en robe de soirée, on s'amuse sans faire attention aux autres, on est naturels..."
S'il y a un endroit où chaque été on fait la fête sans se poser de questions, c'est bien au camping ! Les fêtards (de tous âges) se lâchent dans la joie et la bonne humeur... Témoignages de vacanciers et d'un DJ du camping...
Eddie Barclay, grand spécialiste en la matière, évoque la fête, notamment les deux types qui existent selon lui, à savoir la petite fête improvisée en petit comité avec quelques copains, et la grande fête organisée et institutionnelle, comme les fameuses "fêtes blanches" à Saint-Tropez...
Jean-Louis Lebeau, psychiatre, explique que "la capacité d'être en fête est une capacité de déprise, il faut pouvoir lâcher le quotidien, il faut pouvoir lâcher les activités sérieuses, lâcher un monde du travail, des obligations, des contraintes, pour être en état de fête.... Une fête seule, cela n'est pas une fête, la fête, c'est la proximité aux autres êtres humains, être en groupe, mais pour certaines personnes, ce n'est pas si simple que ça de jouer sa place, d'être plus intime avec des gens qu'éventuellement, on ne connaît en fait pas très bien."
Jean-Louis Lebeau, psychiatre, invité de l'émission " L'âme de fond", explique que "la fête n'est pas tout à fait un état de jeu, mais que les activités ludiques, les activités de jeu, y tiennent leur place. Ceci parce qu'il faut quitter le monde du sérieux, que l'on va pouvoir jouer d'autres personnages : l'exemple typique sont les masques, là aussi dans le carnaval... On va pouvoir jouer d'autres rôles, mais ce n'est pas grave, car ce n'est pas sérieux."