Reportage avec alternance d'images factuelles et d'interviews. Dans le nord de Paris, les forces de l'ordre ont évacué des migrants installés sur une place et se sont heurtés aux barrages d'associations. Galla BRIDIER, conseillère de Paris souligne que ces réfugiés,souvent demandeurs d'asile, avaient déjà été expulsés du 18ème arrondissement la semaine passée. [Source : prompteur France 2] Bienvenue à tous.. Des dizaines d'interpellations et des échauffourées en plein Paris.. La troisième évacuation d'un camp de migrants en moins d'une semaine dans la capitale a donc été musclée.. Des associations critiquent l'absence de solution d'hébergement.. La préfecture dément.. Fanny STENNELER, Mathieu RENIER
Evacuation du Gymnase Japy à Paris où s'étaient réfugiés des sans-papiers. La décision de Bertarnd DELANOE suscite une polémique . Images de cette intervention musclée de la police . Réaction Yves CONTASSOT, adjoint au maire de Paris chargé de la propreté, à propos de sa demande à Bertrand Delanoë de ne pas envoyer les forces de l'ordre . Ce sont les membres d'une "ligne un peu dure" qui l'ont emporté . Interview de Bertrand DELANOE, maire de Paris, justifiant l'envoi des CRS par une déclaration des sans-papiers qui avaient annoncé l'après-midi même vouloir faire de ce gymnase leur quartier général permanent : "j'ai fait mon devoir" .
A Paris, les forces de l'ordre ont investi un lycée en travaux dans le 19ème arrondissement pour évacuer des migrants qui l'occupait. Des heurts ont éclaté entre les forces de l'ordre et des manifestants qui s'opposaient à cette opération. Des gaz lacrymogènes ont été utilisés.
Démantèlement du principal camp de migrants à Calais par les forces de l'ordre. Les tentes, les installations ont été détruites, les membres des associations délogés brutalement. Interviews de Catherine KONFORTI, membre de l'association "L'auberge des migrants", et de Philippe MIGNONET, adjoint au maire de Calais en charge de la sécurité.
La police a évacué, à l'aube, les 300 immigrés africains en situation irrégulière, qui occupaient depuis cinq jours l'église Saint Ambroise dans le 11ème arrrondissement de Paris.Les familles africaines ont reçu le soutien de l'abbé PIERRE et de Monseigneur GAILLOT.
Les forces de police ont expulsé à l'aube, les quelque 300 étrangers en situation irrégulière qui occupaient le gymnase Japy dans le 11ème arrondissement. Cette intervention a provoqué une polémique entre le premier ministre et l'ABBE PIERRE - Interview florence trintignac, de "médecins du monde", à propos de cette intervention musclée de la police, les organisations humanitaires n'ont pas pu y rester pour assister les femmes enceinte et les enfants. Interview de l'ABBE PIERRE: "ou bien le premier ministre Alain Juppe savait qu'ils étaient prêts à être expulsés et il m'a menti, ou bien il ne savait pas et alors il n'a pas d'autorité sur son ministre de l'intérieur. Dans ce cas qu'il laisse la place à d'autres...". NB:(En retour plateau, Benoît Duquesne annonce que l'Abbé Pierre venait de déclarer que le premier ministre ne lui avait pas promis qu'il n'évacuerait pas le gymnase).
A Paris, sur les quais de Seine au niveau de Notre Dame, les forces de l'ordre sont intervenues pour mettre fin à l'installation de tentes par l'association "Les enfants de Don Quichotte" pour les sans-abris. L'évacuation fut rapide mais brutale, faisant même tomber un des membres de l'association à l'eau. Alternance d'images factuelles et d'illustration et de l'interview d'Augustin LEGRAND, porte-parole des Enfants de Don Quichotte.
Opération de démantelement dans la jungle de Calais, presque après 10 ans du camps de Sangatte. L'évacutation ne s'est pas fait dans le calme, un face à face brutal a eu lieu entre la police et les militants de l'association "No Border". Sylvie Copains, militante de l'association "Salam" regrette ces violences.
Expulsion musclée de sans papiers Marcq en Baroeul des bâtiments de Entreprises et Cité : le lieu entre autre du siège du Medef dans la métropole lilloise. Plusieurs personnes ont dû être hospitalisées.
Les forces de police sont intervenues pour faire évacuer l'église Saint-Bernard de Paris, occupée par des immigrés sans papiers. Environ un millier de gendarmes mobiles et de CRS ont forcé, vers 7H45, la porte de l'église pour s'emparer des sans papiers. Des affrontements ont été violents notamment avec les bénévoles des associations et les personnes venues soutenir les réfugiés. Les grévistes de la faim ont été évacués vers les hôpitaux militaires.