La provocation en direct occupe une place de choix dans l’histoire de la télévision. Parmi les morceaux d’anthologie : Jean-Edern Hallier insulte les journalistes, « tous valets du régime », le professeur Choron traite les lycéens de « merdeux » et Daniel Cohn Bendit est comparé à un cochon sur le plateau d'Apostrophes.
Clashes et scandales
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Mademoiselle Groseille, écrivain, est exaspérée par le ton guindé du débat sur la drogue animé par Alain Jérome, en présence de Thierry Maulnier et René Barjavel. Elle avoue que cette conversation "l'emmerde". Elle revendique : "On est à la télé française, on peut dire merde, on peut dire fait chier, putain, montrer son cul"... Puis elle finit par avouer qu'elle a fait l'imbécile pour interrompre le ton guindé de cette conversation et que désormais elle parle sérieusement, en terminant par un bras d'honneur.
Intervention très violente et injurieuse de Jean Edern HALLIER. Dans le cadre de la campagne électorale pour les élections Européennes, l'écrivain est sur la liste Bretagne-région. Devant le temps qu'il dispose face aux médias, il met en cause directement de nombreux journalistes : "tous valets du régime, que dis-je du fantasme giscardien".
Jean-Pierre MOCKY parle de son film "Le miraculé", puis interepelle la députée des Yvelines Christine BOUTIN en lui disant que c'est une"farceuse". Il lui propose ensuite de se retrouver dans une chambre d'hôtel.
Sur le plateau d'Apostrophes, vive discussion entre Paul GUTH, Jean Edern HALLIER et Daniel COHN BENDIT, notamment sur l'allure de ce dernier. Paul Guth n'hésitant pas à comparer Cohn Bendit à un cochon. Ce dernier clamant qu'il ne veut pas choquer.
Alors que Michel POLAC consacre son émission à la disparition de l'hebdomadaire d'information satirique, "Charlie Hebdo", le professeur CHORON se lève afin de réagir aux propos tenus par un lycéen et s'emporte "Est ce que je peux répondre à ces défections, ces gens là n'ont rien à dire, ça ne veux plus rien dire le lycéen, c'est des merdeux, des trous du cul, des cons [...] ce que je viens d'entendre dire, c'est des mots de ma mère, de ma grand-mère, ils n'ont rien à dire ces jeunes cons là, ce sont des petits ânes qu'on nourrit et qu'ils ferment leur gueule !".