Des « blousons noirs » des années 60-70 racontent comment leur bande est organisée et les petits actes de vandalismes quils prennent plaisir à mener dans Paris. Les riverains eux, sont agacés par leurs agressions récurrentes.
Bandes de jeunes délinquants
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Dans le café "La Cigale" à Paris, lieu de réunion de la bande de blousons noirs des Batignolles, présentation de quelques membres du groupe. L'un deux, Serge dit "Le martyr" parle de sa première expérience de violence policière alors que tous tentaient de s'enfuir suite à des accusations erronées. Il parle des bêtises qu'il fait : beaucoup de chahutage dans le quartier. Il conclut : "la société nous aime pas les jeunes"
Dans la rue de la Gaîté à Paris, les commerçants font part de leur exaspération et de leur inquiétude face aux exactions régulières de bandes de jeunes délinquants : vandalisme et agression.
Dans le café "La Cigale" à Paris, lieu de réunion de la bande de blousons noirs des Batignolles, propos sur l'assagissement de la bande. Leur chef, PILULE, reconnaît que même s'ils font encore du chahutage dans la quartier et si quelques uns d'entre eux continuent les larcins, la bande est moins délinquante.
Dans le 19ème arrondissement de Paris, "Les crânes rasés", une bande de jeunes loubards, surnommés aussi "Loulous", fait régner la terreur. Témoignages d'une mère de famille inquiète après l'agression qui a eu lieu dans l'école de son fils, d'une personne âgée de dos. Deux loulous de la bande font part de leur point de vue : ils ne supportent pas qu'on leur parle brusquement. Cela les révolte. Il est normal qu'il y ait parfois de la bagarre. Cependant ils sont heureux dans leur quartier.
En 1962 au Square Saint-Lambert dans le XVème arrondissement de Paris, une jeune fille décrit l'allure type des jeunes hommes qui fréquentent le square. C'est le portrait-type du "Blouson noir" : "un peu caid... mais je je pense pas qu'il soit méchant" dit-elle.
Présentation de la bande des blousons noirs du square des Batignoles à Paris. Pierre DUMAYET présente ce groupe, dont la moitié des membres est en liberté surveillée. Mais la bande s'ouvre vers l'extérieur, signe d'un changement positif. Les images les montre jouant de la musique dans une cave, déambulant dans le square, paradant à plusieurs sur une motocyclette, se faisant contrôler par la police devant le café "La cigale" (leur quartier général).
Un chef de bande du Square Saint Lambert dans le 15ème arrondissement de Paris, évoque les bêtises qu'il a faites, pourquoi il les a faites, et déconseille aux jeunes de les reproduire "parce que ça ne rapporte à rien". Il reconnaît que leur bande s'est assagie mais sans être devenue snob, terme dont il donne sa définition.
Un jeune membre de la bande du square Saint Lambert parle des bagarres qui oppose leur bande à celle de la porte de Vanves. Ses propos sont illustrés par des images de la bande déambulant dans le quartier et chahutant.