Les perturbateurs endocriniens attaquent notre système hormonal, provoquant malformations, cancers et infertilité. Ces perturbateurs, on les retrouve dans les gels douches ou les produits ménagers. Alors, certains imaginent des parades naturelles comme à l'hôpital de Chauny. Le meilleur moyen de connaître la composition des produits qui nous entourent au quotidien reste de les fabriquer soi-même. Message reçu 5 sur 5 pour les participantes à l'atelier. L'atelier est justement fait pour ça : éveiller les consciences, changer les habitudes et proposer des alternatives. C'est la mission de Stéphanie CORMIER. Dans sa ligne de mire : la multitude de perturbateurs endocriniens présents dans nos produits du quotidien. Son public : Les assistantes maternelles, parents, et futurs parents qui composent l'entourage des plus fragiles d'entre nous. Puberté précoce, cancer, infertilité, la liste des dégâts est longue. Pour débusquer les coupables, il faut éplucher les étiquettes et se méfier des faux semblants.
76 substances chimiques toxiques, utilisées notamment dans des biens de consommation, ont été retrouvées dans le sang de 39 députés européens. La recherche portait sur 101 substances provenant de cinq groupes : les pesticides organochlorés (incluant le DDT, interdit en 1978), les PCB (polychlorobiphényles, interdits progressivement à partir de 1979), les retardateurs de flamme bromés (présents dans les ordinateurs, TV, canapés...), les phtalates (plastiques, cosmétiques, jouets...) et les composés perfluorés (certains textiles, revêtements en téflon...). Pour le toxicologue Jean-François NARBONNE (directeur d'un laboratoire du CNRS), les autorités auraient pu être les premières à s'emparer de cette question de santé publique.
Au Laboratoire d'hydrobiologie dépendant du Ministère de l'Education nationale, un chercheur interviewé parle des substances toxiques présentes dans les sols cultivés et de la nécessité d'étudier la composition des sols. Les produits utiliisés dans l'agriculture pour augmenter le rendement se retrouvent ensuite inévitablement dans l'assiette des consommateurs, au détriment de leur santé.
Une nouvelle étude vient confirmer le phénomène des pubertés précoces aux Etats-Unis, touchant une fillette sur 6, souvent dès 7 ans. La France comme l'Europe est aussi concernée. En cause, la présence de certains polluants dans notre environnement, comme le bisphénol A dans les plastiques, le paraben dans les cosmétiques ou encore les pesticides. Exemple avec une fillette à la silhouette d'adolescente, Charline MORISOT. Son corps a commencé à changer à l'âge de sept ans. Elle témoigne : "Je me disais ça doit être normal, mais quand j'ai vu le docteur Puel, je me suis dit ça doit être quand même un peu inquiétant". Le médecin qui la suit, le Docteur Olivier PUEL (pédiatre-endocrinologue), parle de la puberté précoce et du cas de Charline MORISOT.
Les professeurs Etienne FOURNIER (toxicologue à l'Hôpital F. Vidal) et Léon SCHWARTZNBERG (cancérologue) donnent leur point de vue sur l'utilisation de substances chimiques dans l'agriculture, et leurs effets nocifs à plus ou moins long terme sur la santé humaine.
Point sur le retour précoce du moustique tigre dans le sud de la France, en Gironde notamment, en raison des conditions climatiques pluvieuses de cet hiver et chaudes de ce printemps. Plusieurs départements ont été placés en vigilance rouge en raison des maladies tropicales comme la dengue ou le Chikungunya dont il est le vecteur. Commentaire sur des images factuelles, des images d'illustration, et des explications sur infographie en alternance avec l'interview de Jérôme SALOMON, directeur général de la Santé, sur les précautions à prendre.
La Direction générale de la santé a demandé une surveillance renforcée dans le Var, car la présence du moustique potentiellement porteur du virus y a été établie. Le virus lui-même n'a pas été détecté mais des actions de prévention et d'information ont commencé. Interview de Charles JEANNIN, entomologiste : il explique comment le moustique est arrivé dans le Var. Interview d'habitants de Ste-Maxime, qui font de la prévention.
Reportage. Un moustique est depuis plusieurs années le vecteur de maladies tropicales en Europe. L'aedes albopictus a depuis plusieurs années colonisé le littoral des Alpes Maritimes, comme il a en 25 ans colonisé d'immenses zones dans le monde en bénéficiant du réchauffement climatique. Il se propage par le biais de moyens de transport humains (train, automobile...). A Paris un laboratoire de l'Institut Pasteur étudie le moustique capable de diffuser la dengue et le chikungunya, maladies contre lesquelles il n'existe pas de médicament. Un vaccin contre le chikungunya est actuellement développé. Commentaires sur des images factuelles, d'illustration et des cartographies alternant avec l'interview de Charles JANIN, entomologiste, d'Anna-Bella FAILLOUX, entomologiste à l'Institut Pasteur, d'Antoine FLAHAULT, de la cellule française de recherche sur le chikungunya, d'Odile LAUNAY, chercheur à l'hôpital Cochin Pasteur.
Reportage à Fréjus où la maladie, le Chikungunya, vient d'être diagnostiqué chez un habitant d'un quartier de la ville. C'est le premier autochtone de la maladie et l'enfant est actuellement traité à son domicile. Le virus se transmet grâce aux moustiques tigres, en provenance d'Asie et ayant colonisée, en 25 ans, une partie du monde. Par contre, il y a peu de risques de propagation de la maladie si une campagne de démoustication est organisée. Commentaire sur des images factuelles entrecoupé par l'interview du docteur Philippe DESPRES (de l'institut Pasteur) et de Jean-Jacques COIPLET (directeur de la santé publique à l'agence régionale de santé Provence Alpes Côte d'Azur).
Reportage. Annonce de l'alerte des autorités sanitaires de la Côte d'Azur, à la suite du signalement d'un cas d'infection par le virus du Nil occidental à Nice. Cette maladie n'avait pas été constatée sur un humain en France depuis 1963. Alternance de commentaire sur images factuelles, sur images d'illustration, sur cartes géographiques (avec animations lumineuses ou en couleur des cas recencés dans le monde et de la propagation de la maladie aux Etats-Unis en 1999) et de l'interview du professeur du CHU de Nice, Pierre DELLAMONICA. [Source : prompteur France 2] Voilà qui nous amène à la santé. Les autorités sont en alerte sur la côte d'Azur. Un cas d'infection par le virus du Nil occidental a été signalé, pour la première fois en France depuis 1963. Jean-Daniel FLAYSAKIER, Olivier THERON
Reportage tourné dans la région niçoise, où le "moustique-tigre", vecteur du virus du Chikungunya à La Réunion, a été détecté par les scientifiques, mais sans être porteur de la maladie. Commentaire sur images d'un quartier de Nice et réactions amusées de joueurs de pétanque, photo du moustique sur écran d'ordinateur et images d'illustration en alternance avec des interviews de Didier FONTENILLE, chercheur à l'IRD (Institut de Recherche pour le Développement), et Pascal DELAUNAY, entomologiste médical (CHU de Nice).
Le réchauffement climatique va affecter durablement la santé des habitants des pays riverains de la méditerranée. C'est le cas notamment du développement d'insectes porteurs de maladies comme la dengue ou le Chikungunya
Un an après l'apparition d'une épidémie de chikungunya à la Réunion, on en sait un peu plus sur ce fameux virus du moustique. Malgré les opérations de démoustication, il est toujours présent dans l'île et s'étend dans l'Océan Indien. Selon certains spécialistes, il pourrait même gagner un jour les capitales européennes. La lutte est continue. Il faut parfois tuer les larves de moustiques, parfois tuer les moustiques adultes. L'autre combat se mène dans les laboratoires. Interviews de Julien THIRIA, responsable de la lutte anti-moustique à la Réunion, du professeur André FLAHAULT, directeur de la cellule de recherche sur le chikungunya et du ministre de la Santé, Xavier BERTRAND à propos des premiers succès de traitement par la nivaquine.
Reportage à La Réunion sur la lutte contre l'épidémie de Chikungunya, virus connu en Afrique et en Asie qui est transmis par les moustiques et qui se répand depuis peu dans l'île. Interviews d'Alain MONTMAYEUR, prothésiste dentaire, à propos des symptômes de ce virus et de Nathalie LEKEUX, pharmacienne, qui témoigne de l'expansion de la maladie.
Le moustique tigre peut-il transmettre des maladies ? C'est un cas autochtone qui a été identifié à Biscarosse. Dans ce cas, il faut éradiquer les moustiques dans un rayon vecteur, soit 150 mètres autour de la victime. Interview de Fabienne JOUANTHOUA, responsable du pôle santé ARS de Gironde.
Le virus chikungunya qui a frappé l'Ile de La Réunion en 2005, n'est pas resté cantonné aux régions tropicales. Le moustique qui transmet ce virus s'est aussi adapté au climat méditerranéen. Il prolifère déjà en Languedoc-Roussillon, et particulièrement dans l'Hérault. Il n'est pas arrivé à cause du réchauffement climatique, mais par la mondialisation via le commerce international de pneus exactement. Des oeufs s'étaient logés dans de petits réservoirs d'eau à l'intérieur des pneus. Le moustique arrive en Italie en 1990, puis remonte en tâche d'huile et pénètre donc en France par la frontière. 15 cas de Chikungunya sont déclarés en 2011 en région PACA. Une équipe de chercheurs installée à Montpellier suit actuellement son évolution. Dans le même temps, les entomologistes inspectent les alentours du cas, viennent détruire les gîtes de ponte du moustique, et pulvérisent des insecticides contre les stades larvaires et adultes. Ils informent les habitants de la zone sur la manière de vider les réservoirs d'eau pour limiter les densités du moustique tigre et l'apparition de cas secondaires (voire de foyers épidémiques). Le bon geste c'est donc de vidanger très régulièrement (hiver comme été) les petits récipients d'eau, collectionnés à domicile. Le moustique tigre a déjà été repéré dans tous les départements de la région et tout particulièrement dans l'Hérault. Pour se protéger, il faut savoir que la femelle Albopictus pique surtout en début et fin de journée.
Témoignage d'Elodie, danseuse professionnelle de 37 ans, qui a dû arrêter son métier à la suite d'une lipolyse qui a provoqué chez elle une infection généralisée et un empoisonnement du sang. Venue des Etats-Unis, cette pratique visant à éliminer la cellulite est pratiquée depuis plusieurs années en instituts de beauté, hors du milieu hospitalier. En 2011, suite à un rapport de la Haute autorité de santé (HAS), qui recensait une vingtaine de cas graves d'infections, le Ministère de la Santé a décidé d'interdire les pratiques relatives à la lipolyse.
Pour traiter sa cellulite, la journaliste Laurence Postic a testé la technique du "palper-rouler" à l'institut "Mince et relax" à Rennes. Patrick Joye, masseur, montre et explique le principe de cette technique : presser les tissus adipeux et les rouler entre le pouce et les doigts afin de désinfiltrer en profondeur, d'oxygéner et de drainer en relançant la microcirculation locale.
Deux femmes font part de leur combat contre la cellulite. La première se rend dans une pharmacie et se fait présenter les dispositifs existants à la vente (appareil à haute fréquence, gant à picots contenant un produit actif, gant de massage, biscuits amaigrissants). La deuxième, suspendue à un espalier, explique qu'elle fait beaucoup de sport pour venir à bout de sa cellulite.
Dans son cabinet parisien, le Docteur Philippe Blanchemaison, médecin phlébologue, donne des explications sur deux techniques pointues du traitement de la cellulite : les ultrasons focalisés et le laser.