Micro-trottoir de passants sur ce qu'ils pensent de la tuberculose, et interview d'un professeur en médecine : "La tuberculose est encore très fréquente dans certaines classes de la population et certains groupes d'âges... Et on ignore malheureusement que la tuberculose pulmonaire est une maladie essentiellement contagieuse..."
Dans le cadre de la prévention des maladies respiratoires chez le nourrisson, explications, dans le service maternité d'un hôpital, d'un pédiatre professeur en médecine, et images de bébés traités.
Témoignages de personnes âgées à la retraite, de condition modeste, qui parlent de leurs pensions et allocations et de la façon dont elles organisent leur budget. Certaines sont souvent aidées par leurs communes (nourriture, chauffage).
En 1962, même si la retraite est passée de 9 000 à 11 000 francs par mois, trois millions de personnes âgées en France essaient de ne pas mourir de faim. Le rapport du conseiller d'Etat Pierre Laroque, qui fait un état des lieux de la vieillesse, souligne que cette question est autant d'ordre sociétal qu'économique et démographique et préconise plusieurs pistes. Parmi elles, comme l'explique le Professeur de médecine et gérontologue François Bourlière, il faut "laisser le droit [aux personnes âgées] d'avoir des occupations adaptées à leur âge, adaptées à leurs possibilités personnelles qui leur permettent non seulement d'augmenter leurs ressources mais également au point de vue intellectuel et au point de vue physique de garder un certain équilibre qui est nécessaire à leur bien-être". Pour Alfred Sauvy, démographe et directeur de l'INED, la retraite est conçue "comme un moyen de faire partir les vieux de façon qu'ils débarrassent la population active" allant parfois même à une forme de ségrégation dans des "quartiers de vieux pour qu'on ne les ait plus devant les yeux" (images d'un foyer de personnes âgées).
En 1962, Alfred Sauvy, Professeur au Collège de France, expose la problématique sous l'aspect financier de la retraite en France. Le nombre de "vieillards" augmente dans notre pays, il y a donc un problème de finances. Il faut ainsi faire un choix : : "On peut assurer un niveau de vie relativement satisfaisant à un nombre limité de personnes, ou bien assurer à un grand nombre de personnes un niveau de vie plus faible." La Suède et le Danemark ont choisi d'accorder la retraite à 67 ans avec des pensions élevées.
Deux fois par semaine, l'ONG "Médecins du Monde" se rend sur un terrain vague de grande banlieue parisienne où vit une centaine de Roumains depuis quatre ans. Sans eau ni sanitaires et dans le froid, les premières victimes sont les enfants. Lors des consultations, les médecins font le même constat : les pathologies découlent des conditions de vie. Le rôle des médecins bénévoles est de soigner mais également d'aider ces familles dans les démarches administratives pour obtenir des soins, dont l'AME (Aide médicale de l'Etat). Témoignage d'une jeune femme Rom et de deux médecins.
Grâce à l'Aide médicale de l'Etat (AME), les sans papiers ont un accès gratuit aux soins. Mais une loi vient d'être votée qui les oblige à prouver leur résidence en France. Pour les médecins l'argument de réduction des dépenses est irrecevable, le risque étant que les patients se retournent vers les urgences de l'hôpital, déjà débordées. Témoignages de médecins à l'hôpital de La Grave à Toulouse.
Point sur l'Aide médicale de l'État (AME), un dispositif qui permet aux sans-papiers d'être soignés gratuitement à 100 %. Or, ce dispositif est souvent accusé de générer des filières de patients qui viendraient en France pour se faire soigner. L'État s'interroge donc sur son financement, qui coûte 1 milliard d'euros, et vient de lancer une mission d'information sur le sujet.
Depuis le 1er janvier 2011 l'Aide médicale de l'Etat (AME) a été révisée. Cette réforme vise en théorie à améliorer la prévention, le suivi médical et l'accès aux soins sans attendre l'aggravation des pathologies. Mais elle suscite l'inquiétude des militants associatifs alsaciens tels que la CIMADE, le CASAS et "Paroles sans frontière".
La réforme de l'Aide médicale d'Etat (AME), votée récemment par le Parlement et qui impose désormais aux bénéficiaires de payer un ticket modérateur et le forfait hospitalier, fait grincer des dents. Exemple à Toulouse avec le témoignage d'Agnès, une Ivoirienne en situation irrégulière (visage caché) qui souffre d'une maladie de peau inconnue. Avec cette réforme, elle ne pourra pas payer ses médicaments, soit une moyenne de 80 euros par semaine.
En France, seulement 22 % des mères disent bien vivre le post-partum, cette période délicate où les femmes renaissent sous la peau de mère. Mais les services d'accompagnement ne sont pas nombreux au niveau national. Exemple d'un cercle "Mamans Bébés" créé à Amiens et d'un atelier "Futurs parents" organisé par la communauté de communes du Val-de-Somme en partenariat avec la CAF. Témoignage de jeunes mamans, et interview d'Anne Sader (créatrice du cercle Mamans Bébés), de Hervé Joeffrey (futur papa), et d'Yves Lecointe (fondateur de la Fabrique des Parents).
Un groupe de paroles post-natal vient de se créer à Rouen. Cette structure a pour objectif de répondre aux nombreuses questions que se posent les jeunes parents au sortir de la maternité et de faire face au "baby-blues" (ou dépression post-partum) que ressentent certaines mères après la naissance de leur bébé. Témoignage de Charlotte (jeune maman), et interview de Marie-Christine Leguellec-Caumont (psychologue-psychiatre, spécialisée en périnatalité) et de Véronique Surbled (sous-directrice Santé, direction Enfance et Famille 76).
A la maternité de Blois, explications par Bernard Bourreau (gynécologue obstétricien) et Mme Chadelat (psychologue) des différentes formes que peut prendre la dépression post-partum et les façons de la prévenir et la traiter.
A Lille, témoignages (anonymes) de deux jeunes mamans ayant été victimes de dépression post-natale : "Plus ça allait, moins je m'occupais de mon bébé et plus je pleurais... Un sentiment ambivalent d'aimer son enfant, mais de vouloir lui faire du mal..."
Une mère, Fatia, témoigne sur le plateau, avec son mari, Christian, de la dépression post-partum (encore appelée "baby-blues" à l'époque) dont elle fut victime, après la naissance de son bébé et la semaine d'euphorie qui a suivi, une fois le retour à la maison et la confrontation avec la réalité du quotidien : "On avait lu un peu de choses sur le sujet, on s'est dit que ça ne nous arriverait pas à nous, et ça nous est arrivé..." (illustrations par quelques images de bébés dans une crèche).
A la maternité de Reims, rencontre avec de jeunes mères expliquant leurs moments psychologiques difficiles après la naissance du bébé. Cet état de dépression post-partum est loin d'être rare puisqu'il concerne environ 10 à 15 % des femmes. Témoignage de Rachel Potonie, mère de 3 enfants, dont Noé, 5 jours ("Quand on rentre à la maison et que l'on se retrouve seule avec le bébé, on a parfois des montées de chagrin..."), de Ouarda David, sage-femme au CHU de Reims, et de Cécile Lacour, mère de 2 enfants, dont Victor, 12 jours ("J'avais un bébé, j'aurais dû être contente, heureuse, alors que je ne l'étais pas forcément...").
Dans un laboratoire de Rennes, des recherches sont menées pour essayer de comprendre l'origine de la dépression post-partum, qui n'est pas si rare que l'on pourrait le penser puisqu'elle touche quand même 15 % des jeunes mères. Explications de Jodi Pawluski (chercheuse à l'Institut de recherche en santé, environnement, travail, de Rennes) et de Thierry Charlier (professeur à l'Université de Rennes 1).
A la maternité de Lunéville, témoignage de Manuel Ferrer, surveillant sage-femme ("Dans sa tête, une femme peut ne pas être prête à être mère"), de Sylvie Guyot, maman de Hugo, 6 jours ("Comme toutes les femmes, j'ai eu un petit coup de Calgon après la naissance"), et de Hélène Hournau, psychologue ("Le fait d'être mère ne va pas de soi, l'instinct maternel, ça n'existe pas", prétend-elle).
Voilà des compagnons de voyage dont se serait bien passée la SNCF. Des punaises de lit ont en effet été découvertes dans les voitures couchettes d'un train reliant Metz à Nice. Plusieurs passagers ont été piqués par ces insectes qui se nourrissent de sang humain. Les voyageurs indésirables sont en cours d'éradication.
On connaissait déjà les chiens détecteurs d'explosifs ou de drogue mais certains limiers ont été dressés aux Etats-Unis pour détecter les punaises de lit. Trois d'entre eux sont arrivés en France. Parmi eux, Ficelle, qui est invité dans les plus grands hôtels de Nice. Elle a un flair infaillible pour dénicher ces petits insectes qui ne font que 5 millimètres...