Ségolène ROYAL, en voyage au Québec, réagit aux propos très durs que Lionel JOSPIN a tenu à son encontre dans son livre "L'impasse". Il s'en prend ouvertement à l'ancienne candidate PS à l'élection présidentielle et à ses capacités pour remettre le Parti Socialiste à flot. Il évoque "L'illusion, une personnalité qui n'a pas les qualités humaines ni les capacités politiques pour remettre le Parti Socialiste en état de marche" ou encore "une figure seconde de la vie publique qui n'est pas taillée pour le rôle". Interviews : - Ségolène ROYAL - Carl LAROCHE (guide)
Valérie PECRESSE témoigne de ce que c'est d'être une femme en politique, thème qu'elle aborde dans son livre "Et c'est cela qui changea tout". Pour elle, une femme politique doit être deux fois plus vigilante qu'un homme. Elle résume cela par la phrase "Un homme qui dit une bêtise, c'est une bourde. Une femme qui dit une bêtise, c'est une gourde !".
Le député UMP Julien AUBERT a refusé d'appeler la présidente de séance "Madame la présidente". Le faisant à plusieurs reprises, la présidente de séance, Sandrine MAZETIER, le prévient qu'il devra s'acquitter d'une amende de 1 400 euros.
En Espagne, les 75 femmes députées ont réagi avec vigueur contre le machisme de leurs collègues et en particulier contre les propos machistes tenus par le vice président du gouvernement Francisco ALVAREZ CASCOS : "La femme c'est 25 siècles de vertues au service de l'homme, bref le repos du guerrier". Ce dernier s'en amuse ouvertement lors d'une séance où ces agissements lui sont reprochés.
Les derniers jours de campagne des candidats à l'investiture socialiste pour l'élection présidentielle de 2007. Ségolène Royal a relevé les propos machistes de ses compétiteurs. Sur Laurent Fabius qui "se demandait, mais qui va garder les enfants ?"
Aurore BERGE, élue (LR) des Yvelines témoigne du sexisme qui règne dans le monde politique alors que Denis BAUPIN, député EELV, est accusé par d'anciennes collaboratrices de harcèlements et agression sexuels. Elle évoque son quotidien et pourquoi il est compliqué de faire face au sexisme ambiant
Alors qu'elle portait une robe, Cécile DUFLOT, ministre de l'égalité des territoires et du logement, a essuyé les exclamations sarcastiques des députés dans l'hémicycle. Témoignages de Chantal JOUANNO et de Roselyne BACHELOT sur le machisme ambiant dans l'hémicycle. Réactions de Jacques MYARD, député UMP et de Charles-Amédée DE COURSON, député UDF qui ne comprennent pas cette polémique : "elle était très belle Mme Duflot ce jour là, elle avait une très belle robe, elle était tout à fait souriante et sémillante, et tout d'un coup elle a piqué son fard". Franck RIESTER, député UMP reconnait quant à lui une certaine misogynie parmi les élus.
Cécile DUFLOT, ministre de l'Egalité des territoires et du Logement, répond en plateau aux questions de Dominique MARI. Il revient sur l'épisode à l'Assemblée nationale où la ministre a été sifflée parce qu'elle portait une robe (bref extrait). Cécile DUFLOT répond qu'elle souhaite avant tout être jugée sur son travail et elle ajoute : "je pense à toutes les femmes qui ont permis que des femmes comme moi soient à la fois mère de famille et femme politique".
Suite à l'affaire Dominique STRAUSS KAHN et la démission de Georges TRON, des femmes politiques parlent du sexisme, du machisme et du harcèlement qu'elle subissent, notamment à l'Assemblée Nationale. Témoignages de Roselyne BACHELOT, ministre des Solidarités et des Cohésions Sociales, Aurélie FILIPPETTI, députée PS : "Il y a un humour parlementaire reposant sur la grivoiserie et la gouloiserie, qui sont considérés comme des composantes de l'identité nationale, mais qui sont tout simplement du sexisme" Rama YADE, ancienne secrétaire d'Etat aux sports, qui dit ne plus porter de jupe à l'Assemblée nationale "à titre préventif".
L'assemblée nationale a été une fois de plus le théâtre d'une scène de sexisme ordinaire cette nuit lors du débat sur les retraites. Lorsque Véronique MASSONNEAU, députée Europe Ecologie les Verts de la Vienne a pris la parole, Philippe LE RAY, député UMP du Morbihan s'est mis à caqueter comme une poule. Un comportement aussitôt condamné par le président de l'assemblée et ce matin, les réactions se sont multipliées. Réactions de Véronique MASSONEAU : "ça m'a complètement destabilisée, je suis allée le voir...il rigolait comme un bénet", Najat VALLEAU-BELKACEM, ministre des droits des femmes : "on ne peut que regretter que certains aient du mal à garder une attitude propre à leur fonction, après des diners manifestement trop arrosés". et Chantal JOUANNEAU, sénatrice UDI "ce qui est dommage c'est l'image que ça renvoie de la politique".