C’est le temps des universités d’été et Conseil des ministres. Echanger, se mobiliser pour les prochaines échéances électorales, travailler sur de possibles rapprochements… les politiques sont de retour !
Rentrées politiques
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Reportage sur le conseil des ministres décentralisé de Strasbourg. Conversation dans le TGV, entre les membres du gouvernement Roger KAROUTCHI, secrétaire d 'Etat chargé des relations avec le parlement, Christine BOUTIN, ministre du logement et de la ville, et Roselyne BACHELOT, ministre de la santé, de la jeunesse et des sports, sur le rugby. Interviews à Strasbourg de Fadela AMARA, secrétaire d'Etat à la politique de la ville, sur les quartiers défavorisés, du chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy et du premier ministre François FILLON sur ce premier conseil décentralisé.
La position de François Mitterrand face à la crise russe (putsch et fin de gouvernance pour Gorbatchev) a ébranlé son mandat. L'opposition se retrouve à l'unisson pour affirmer la fin de l'ère socialiste. C'est une rentrée politique avec des aires de campagne électorale. François LEOTARD chante en choeur avec un groupe de sympathisants le tube de l'été : "père MITTERRAND on le battra". Jacques CHIRAC à la tribune de l'université d'été du RPR, à Cabourg : "le dynamisme de l'opposition unie, sa capacité de s'affirmer comme puissance d'alternance a un régime vieilli, faible, dépassé...". Valéry GISCARD D'ESTAING, à la même tribune : "l'événement qui ébranle aujourd'hui la France c'est le sentiment que l'expérience socialiste va vers sa fin...".
C'est la rentrée politique avec le premier conseil des ministres. Le premier ministre, Jean-pierre RAFFARIN est déjà pressé de toutes parts, notamment sur les décisions économiques et sociales : 35H, SMIC. les syndicats et le Médef, actuellement en université d'été, demandent au gouvernement de respecter les engagements pris par le candidat Jacques Chirac. Ernest-Antoine SELLIERE, président du medef "nous avons à lui rappeler les engagements pris...et nous avons besoin d'assouplir la loi des 35 heures" Philippe BOURGUIGNON, président du club Med "beaucoup de gens souhaitent un changement...il ne faudrait pas qu'il soit trop mou du genou" Alain BRUNAUD, PDG Brunaud et fils, "il faut vite qu'il prenne une décision" Le gouvernement se veut quant à lui rassurant. Patrick DEVEDJAN, ministre aux libertés locales "jusqu'à maintenant elles ont été tenues les promesses" Jean-PIerre RAFFARIN " il y a beaucoup de travail et de sérénité"
La défaite de Lionel Jospin face à Jacques Chirac aux présidentielles est un élan qui vise à refondre le PS, en donnant la parole aux électeurs. Au centre des débats, le mode d'élection du futur Premier secrétaire. En tête de Lice Lionel Jospin. Microtrottoir de militants tous enthousiastes à l'idée d'un débat ouvert. Interviews de Jean-Christophe CAMBADELIS qui souhaite redonner la parole aux électeurs, et Jean-Luc MELENCHON qui questionne le principe du personnage politique "élu" au profit des idées politiques elles-mêmes.
L'ancien président Nicolas Sarkozy, 4 mois après sa défaite aux élections présidentielles, reste très présent dans l'esprit des sympathisants de droite. Il a la capacité de faire pencher la balance pour l'élection de la présidence de l'UMP. Jean-François COPE, et François FILLON briguent ce poste. Le premier confie qu'il est ami avec l'ancien président, et le second critique cette soudaine proximité.
L'université d'été du RPR à La Baule est l'occasion de confirmer la popularité de Jacques Chirac malgé la défaite aux présidentielles de 1988. Le témoignage de plusieurs d'entre eux l'atteste : "je soutiens toujours Jacques Chirac...pour moi c'est le tête de file","Il faut voir ce qu'il a fait pendant deux ans c'est vraiment formidable".
Alain JUPPE, invite quant à lui les rénovateurs du parti à cesser de bouder : "cette démocratie interne a ses disciplines ; le dénigrement systématique du mouvement par voie de presse, ce n'est pas de la démocratie interne, c'est une série de coups bas portés à notre volonté de rénovation".
Difficile retour pour Marine LE PEN. Après son échec lors de l'élection présidentielle, elle revient en politique sur une terre conquise, à Brachay en Haute Marne. Il lui faut renouer avec ses sympathisants, tous d'accord pour critiquer sa prestation durant le débat télévisé qui l'a oppposé à Emmanuel Macron : "Je me demandais ce qu'elle avait Marine... j'étais déçue". Les disputes internes sont également une autre difficulté. Florian PHILIPPOT, Vice-Président du FN, confie qu'il n'y a pas de crise, même si le parti est en refondation, et "qu'il faut aller dans le bon sens".