Qui sera le candidat socialiste à l’élection présidentielle ? Le Parti Socialiste inaugure la Primaire fermée en 1995. Lionel Jospin en sort vainqueur. En 2006 est organisée une autre forme de désignation : la Primaire semi-ouverte , accessible aux adhérents. Ségolène Royal l’emporte.
Primaires de la gauche
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A gauche, on s'interroge sur la stratégie des primaires en vue de la présidentielle de 2012. La question est de savoir si elles sont encore justifiées après les derniers sondages concernant la forte progression de Marine Le PEN. Beaucoup s'interrogent et le débat divise. Pour Michel VAUZELLE, président de la région Provence Côte d'Azur, il serait suicidaire dans le contexte actuel d'organiser des primaires, source de division : "Le PS doit donner l'exemple en supprimant des primaires qui ne sont plus une bonne idée aujourd'hui." Jean Marie LE GUEN, député de Paris et soutien de Dominique STRAUSS KAHN : "Je pense qu'un certain nombre de candidats aujourd'hui déclarés devront se rallier notamment à la candidature de Dominique STRAUSS KAHN. Je pense à François HOLLANDE. Martine AUBRY a dit elle même qu'elle ne serait pas candidate face à Dominique STRAUSS KAHN." Bruno LE ROUX, député de Seine St Denis et soutien de François HOLLANDE : "Non. Tout justifie aujourd'hui qu'il y ait un processus qui puisse être mené permettant de faire le choix entre Dominique STRAUSS KAHN, Martine AUBRY et François HOLLANDE." Pour Martine AUBRY, pas question d'enterrer les primaires sous la pression, d'autant qu'elles lui permettent de rester dans le jeu.
Récit de la polémique déclenchée par le Député PS de Seine-Saint-Denis Claude Bartolone, concernant l'élection d'un candidat aux primaires du Parti Socialiste en vue de l'élection présidentielle 2012. Dans une interview sur France Inter, il sous-entend que la sélection du présidentiable socialiste "serait jouée d'avance" (entre Martine Aubry et Dominique Strauss-Kahn) et que ces primaires ne seraient, en quelque sorte, "qu'une ratification". Pour Manuel VALLS, député PS de l'Essonne, "Il ne peut pas y avoir d'arrangement d'homme ou de femme providentiels et certains ont peut-être peur des primaires. Or il ne faut jamais avoir peur du peuple et de la manière dont il peut se prononcer" Ségolène ROYAL, présidente PS du conseil régional de Poitou-Charentes, considère que les primaires "doivent être un grand moment démocratique, ouvert, transparent, honnête" Martine AUBRY, première secrétaire du PS, quant à elle, est embarrassée mais parle de "primaires exemplaires et transparentes" avec beaucoup de candidats.
Dans un contexte de bataille continue pour la candidature à l'investiture pour la présidentielle, le "conseil d'animation politique" du PS se réunit pour la première fois. Il est destiné à soutenir la candidature de la socialiste Ségolène ROYAL à la présidentielle. Il réunit des présidents de région, des patrons de fédération du parti et des députés. La bataille continue au sein du parti socialiste pour la candidature à l'investiture. Interviews d'Arnaud MONTEBOURG, porte parole de Ségolène ROYAL, de Ségolène ROYAL et de Dominique STRAUSS KAHN, alternant avec un commentaire sur des images de la réunion.
Le Parti socialiste est sur le point de désigner ses trois candidats à la candidature aux élections présidentielles. Ségolène ROYAL démissionne de la direction du PS, invitant les militants à boycotter la procédure en cours. - Cour du siège du PS, rue de Solférino. [Gros plan] Plaque portant l'emblème du parti. Extrait du 20H du 24/01/95 : Jacques DELORS en plateau : "Acceptons les primaires dans un parti et respectons l'autre en sachant que ce qui sépare les candidats est moins important que ce qui les sépare de la droite". Interview Jean GLAVANY, porte parole du PS, partisan du candidat Henri EMMANUELLI : "Il dit du bien de la procédure interne au parti qui s'appelle la démocratie et dédramatise ce que tout le monde essaie de faire passer pour un jeu de massacre". Interview Pierre MOSCOVICI, membre du bureau national du PS et partisan du candidat Lionel JOSPIN : "Il y a un vrai choix entre deux lignes politiques, deux hommes. Que les militants votent dans la dignité ! L'abstention n'est pas la bonne solution... Ne jouons pas les vierges effarouchées..Ce vote est un débat politique honorable ". Ségolène ROYAL quittant la réunion du PS. S. ROYAL à la tribune de la conférence de presse au cours de laquelle elle annonce sa démission (muet).
A deux jours du vote des militants socialistes pour définir qui sera leur candidat à l'élection présidentielle, Pierre MAUROY, partisan de Lionel JOSPIN, accuse Henri EMMANUELLI de faire courir le risque que le PS ne soit pas au second tour du scrutin national. Interviews d'Henri EMMANUELLI, premier secrétaire du PS, et de Manuel VALLS, partisan de Lionel JOSPIN.
Au Parti socialiste (PS), Ségolène Royal, présidente au Conseil national du PS a démissionné de son poste et a appelé les militants à boycotter le processus de désignation du candidat socialiste. A l'issue de la réunion destinée à organiser les modalités du scrutin des militants, certains dirigeants du parti sont interviewés, parmi lesquels Didier Guillaume, partisan de Henri Emmanuelli, Daniel Vaillant, partisan de Lionel Jospin, Puis déclaration de Ségolène Royal, PS courant deloriste et reprise de coupures de presse concernant les positions et déclarations de Henri Emmanuelli et Michel Rocard.
Des tensions agitent le PS autour de la candidature de Ségolène ROYAL. Anne HIDALGO qui fait partie d'un collectif de "143 rebelles du PS" dénonce "l'hyper personnalisation" de l'image du politique. Extrait de l'interview d'Anne HIDALGO, première adjointe au maire de Paris (PS) et de Ségolène ROYAL, présidente de la région Poitou-Charentes (PS).