C’est l’un des thèmes particulièrement clivants de la campagne présidentielle. Droit de vote aux immigrés, préférence nationale, code de la nationalité… retour en archives sur ces sujets liés à l’immigration.
Présidentielles : immigration
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Nicolas Sarkozy a abandonné son poste de ministre de l'Intérieur et est remplacé par François BAROIN. Extrait de son discours d'au revoir, et commentaire de Dominique DE VILLEPIN, premier ministre. Nicolas SARKOZY a déclaré : "Je me disais ce matin. Il y a beaucoup de nostalgie et un peu de tristesse mais pour moi de quoi s'agit-il ? D'essayer seulement de changer de trottoir. Partir avant c'était laisser mon équipe lutter contre l'insécurité et l'immigration clandestine et j'ai voulu conduire cette action, quels que soient par ailleurs les risques, jusqu'au dernier moment où c'était possible pour moi de le faire". Sonore Dominique DE VILLEPIN : "Je l'ai remercié pour l'action qu'il a conduite au service de la sécurité de l'ensemble des françaises et des français avec les résultats que nous connaissons".
François MITTERRAND, dès 1985, devant la Ligue des droits de l'homme a avancé l'idée que les immigrés pourraient participer aux élections locales et a dénoncé l'exploitation politique du racisme à des fins politiques. Inéluctablement, ce vote sera inscrit dans les lois.
Lyon : CHIRAC aux électeurs de Le PEN : " Ce qui attendrait la France Après 1988, si le candidat socialiste était réelu, ce serait, pour l'immigration, le retour au laxisme des années 81-85 avec en plus, le droit de vote donné aux étrangers. Que tous ceux qui nous reprochent de ne pas avoir assez fait, depuis 1986, pour lutter contre l'insecurité et contre l'immigration clandestine y réfléchissent avant le 24 avril et aussi avant le 8 mai. "
En campagne électorale, le président candidat François MITTERRAND a rendu visite aux étudiants de l'université de Villetaneuse (Seine-Saint-Denis). Extrait du discours de François MITTERRAND au cours duquel il revient sur le vote des immigrés : " Il suffisait d'entendre ce qui se disait hier à Lyon ( discours de Jacques CHIRAC)... J'ai offert, pas innocemment, l'occasion au RPR et au Front national de se retrouver frères jumeaux sur cette question. "
Jean-Marie le Pen, est interviewé par Gilles Leclerc et Olivier Mazerolle sur la préférence nationale. Il développe cette idée : " Par exemple en France les français sont mieux traités que les étrangers dans une série de domaine [...) comme par exemple dans le travail, l'embauche, le logement, les allocations familiales, pour les avantages sociaux. " Il estime que l'autorité de l'Etat doit faire voter des lois, fermer les frontières, contrôler l'entrée des étrangers, refouler ceux qui ne sont pas autorisés à rentrer sur le territoire.
Marine le PEN a proposé de faire payer aux enfants d'immigrés clandestins l'accès au système scolaire. Répondant à la question de Patrick BUISSON, elle souhaite couper les pompes aspirantes de l'immigration clandestine. Ce sont les politiques qui sont responsable de cette situation. C'est l'Etat qui paye. Les clandestins doivent rrentrer chez eux.
En ce qui concerne l'immigration, il y a deux questions à poser. D'abord, notre système d'intégration fonctionne de plus en plus mal car il y a trop d'étrangers en France et nous n'arrivons plus à leur trouver un logement, un emploi, une école. Il ajoute : " Notre système d'immigration risque l'embolie. " Il évoque le cas du regroupement familial et du visa lorsqu'on se marie avec une française ou un français. Il donne des chiffres de 50 000 personnes pour un mariage avec un français ou une française et de 25 000 personnes ramenées à 15 000 depuis qu'il y a eu des conditions de revenus et de logement. Pour ces deux catégories, il y aura désormais des conditions de revenus (être capable de faire vivre sa famille) et des conditions de logement (nouveau pour le mariage avec un français). Troisième mesure : le passage d'un examen dans les consulats pour les personnes qui voudront rejoindre leur famille sur la pratique du français et les connaissances des valeurs de la république.
Dernière journée de campagne avant le premier tour de l'élection présidentielle. A Paris, dans un foyer du 15ème arrondissement, Dominique VOYNET en venue soutenir 6 étrangers, parents d'enfants français, en grève de la faim en attendant la régularisation de leur situation. La candidate écologiste s'en prend de nouveau aux lois Pasqua.
Lionel JOSPIN (évoquant les lois Pasqua) est favorable aux contrôles d'identité s'il sont justifiés et adaptés, opposé à la chasse au faciès, favorable à la tradition du droit du sol pour le code de la nationalité.
Jacques CHIRAC défend le code de la nationalité issu des lois Pasqua qui exige qu'un enfant de parents étrangers fasse la démarche de demander la nationalité française à l'âge de 18 ans. Intervention de Lionel JOSPIN montrant son désaccord.
Meeting de Jean-Marie Le PEN avant le 1er tour de l'élection présidentielle. Extrait du discours de Jean-Marie Le Pen : " J'ai tiré un certain nombre de sonnettes d'alarme, il y a plus de 20 ans que j'attire l'attention de la classe dirigeante sur l'évolution démographique. Je tire la sonnette d'alarme devant la montée progressive de la marée de l'immigration. L'un et l'autre ne sont pas sans rapport. Si nous ne faisons pas nos propres enfants, d'autres viendront les faire chez nous. "
Lyon : Jacques CHIRAC aux électeurs de Jean-Marie Le PEN : " Ce qui attendrait la France Après 1988, si le candidat socialiste était réelu, ce serait, pour l'immigration, le retour au laxisme des années 81-85 avec en plus, le droit de vote donné aux étrangers. Que tous ceux qui nous reprochent de ne pas avoir assez fait, depuis 1986, pour lutter contre l'insecurité et contre l'immigration clandestine y réfléchissent avant le 24 avril et aussi avant le 8 mai.
François HOLLANDE évoque l'immigration économique (30 000 personnes). Il propose que le parlement décidera chaque année le nombre de personnes qui peuvent être accueillis sur notre territoire pour des raisons de strict besoin économique. Pour les étudiants étrangers, il pense qu'il ne faut pas les rejeter. Il faudrait aussi fixer chaque année le nombre d'étudiants étrangers qui seraient succeptibles de venir en France.
Jacques CHIRAC évoque la fracture sociale et est le premier qui l'a dénoncée. Elle est forte et s'appelle l'exclusion. Certains quartiers vont à la dérive et la loi ne s'y applique plus. Des associations comme Droit de cité font un travail formidable. Avec la politique, il faut renforcer la sécurité et la vie économique avec des zones de dérogation fiscale. Il faut aussi faire des efforts d'éducation et de formation et un plan à long terme pour refaire et réhabiliter ces quartiers.
Ségolène ROYAL est choquée quand Nicolas SARKOZY assimile l'immigration à la menace sur l'identité nationale. Cet état d'esprit crée des frustrations, des humiliations. Si du jour au lendemain, tous les travailleurs étrangers s'arrêtaient de travailler la situation du bâtiment serait catastrophique. Les travailleurs étrangers qui sont en situation régulière doivent être respectés. L'apport de ces travailleurs est essentiel à la croissance de la France.
Visite d'Emmanuel MACRON aux Mureaux dans les Yvelines avec un message "oui à la discrimination positive". Il s'est rendu au Pôle Molière, un groupe scolaire de la ville qui accueille les enfants de la crèche à l'école primaire.