Portrait d'Alain LE FAUCONNIER, esthéticien et maquilleur dans un salon de la rue Paradis à Marseille. Au cours d'une séance de maquillage sur une jeune femme, Alain dit ce qu'il aime dans son métier. A la question : "Est-ce-que vous considérez que c'est un métier féminin ?", il répond : "Je pense qu'il n'y a pas de métiers dits "féminins" ou masculins". Chaque personne exerce le métier qui lui plait". Il reconnait ne jamais avoir souffert de sexisme dans sa profession.
Philippe LENGRAND, infirmier, travaille avec 15 femmes. C'est le seul homme de ce service, et sa présence est appréciée dans l'équipe. Dans le service de traumatologie, sa présence est également utile pour des questions de force physique. Tout en faisant son métier, Philippe s'exprime sur les besoins d'hommes dans le service. Lionel BATELI, cadre infirmier du service traumatologie de l'hôpital, évoque la prévalence du profil sur le sexe dans les recrutements. Le commentaire se conclue sur l'avis de Philippe LENGRAND qui souhaite remplacer le terme de "remasculinisation" du métier par celui de "revalorisation".
Le métier de femme de ménage doit désormais se décliner au masculin. Les hommes de ménage sont encore rares mais ils existent et leurs services semblent appréciés. Exemple en images avec Guillaume PLAZZA, 21 ans, homme de ménage salarié chez Solutia et qui travaille chez Madame Marie-Jeanne FADY, 93 ans. C'est le lien social que se crée en faisant le ménage chez les gens qui plait surtout au jeune homme. La vieille dame raconte à Guillaume la manière dont les garçons étaient élevés dans l'ancien temps et trouve désormais que les garçons font mieux le ménage que les filles.
Reportage consacré au règlement du conflit social autour de la réforme des retraites dans le secteur du transport aérien. Evocation des concessions faites par le gouvernement, notamment aux pilotes et au personnel navigant. Le reportage fait alterner un commentaire sur images d'illustration et infographie avec les interviews d'Olivier RIGAZIO, membre du bureau exécutif du SNPL France - ALPA (Syndicat National des Pilotes de Ligne).
Reportage consacré aux concessions accordées par le gouvernement au personnel du secteur aérien dans le cadre des négociations sur la réforme des retraites. Le reportage fait alterner un commentaire sur images d'illustration et infographie avec une interview d'Olivier RIGAZIO, porte-parole du Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL).
Quatres compagnies aériennes ont signé une alliance : Korean Air, Aeromexico ont rejoint Air France et Delta Airlines dans l'alliance Skyteam. Fort de 6400 vols quotidiens et transportant 174 millions de passagers par an, le regroupement devient le 3ème mondial à égalité avec l'alliance de KLM et Northwest. Le président d'Air France, Jean Cyril SPINETTA, explique que cela multiplie les destinations et facilite les correspondances pour les voyageurs. Depuis 1997, les rapprochements se multiplient entre compagnies aériennes dans le but de réduire les frais. Alain CROUZAT, analyste chez Richelieu Finances, détaille les avantages économique que cette alliance engendrera pour les compagnies aériennes.
Air France vient de prendre le contrôle de la majorité des transports aériens français. En faisant l'acquisition de 55% de la compagnie privée UTA, elle récupère des lignes vers l'Asie et l'Afrique. Déjà leader sur les lignes internationales régulières, elle prend l'avantage sur le trafic aérien intérieur en récupérant les parts d'Air Inter anciennement détenues par UTA, qui s'additionnent aux 37% qu'elle possédait déjà. Concernant le secteur économique des charters, la compagnie aérienne Aeromaritime, filiale d'UTA revient dans le giron de Air France. Le montant de ces achats s'élève à 4 milliards de francs. Le gouvernement se réjouit de la naissance d'une compagnie nationale de cette envergure sur un marché très concurrentiel.
A l'occasion de la sortie du nouveau guide "Relais et Châteaux", reportage au château de Bagnoles, nouveau venu au catalogue de la prestigieuse chaîne hôtelière. Niché au coeur des vignobles beaujolais, l'établissement compte 21 luxueuses chambres et un restaurant gastronomique. Interview au coin du feu, d'un couple en weekend au château : "C'est un cadeau qu'on nous a fait. Le cadre est magique" dit l'homme. Visite ensuite d'une chambre renaissance en compagnie de Franco MORA, directeur du château de Bagnols. Interview de Jaume TAPIES, président des "Relais et Châteaux" qui présente les chèques-cadeaux : "une façon facile et élégante d'offrir un rêve à quelqu'un".
Présentation du guide international 94 des relais et châteaux qui fêtent leurs 40 ans. /// [différents plans extérieur et intérieur] Hôtellerie de Levernois (près de Beaune) qui appartient à la chaîne des relais et châteaux. Hôtellerie de luxe 0'25. [Différents plans] hélicoptère atterrissant devant l'hôtellerie et hôtesse en descendant : elle apporte les nouveaux guides... 0'10. Interview Jean-Louis BOTTIGLIERO (délégué centre-est) 0'19. [Gros plan] guide 0'10. Interview Jean CROTET (hôtellerie de Levernois) 0'25. [Différents plans] Jean CROTET en cuisine et salle de restaurant 0'17.
Marcel TILLOY a fondé l'association "Les relais de Campagne" le 12 mai 1954. Interviewé à l'occasion de la sortie de son livre de souvenirs "Les relais de campagne et moi", il revient sur la naissance de ce projet et explique ce qui a fait le succès de ces hôtels plebiscités par une clientèle fortunée. "J'ai pensé qu'il serait plus facile d'avoir une clientèle aisée à la campagne, là où on pourrait dormir " dit Marcel TILLOY qui pense avoir été écologiste avant l'heure. Il évoque la croissance du nombre de châteaux et demeures que l'association gére dans le monde. Et à propos de l'établissement de Montreuil-sur-mer il a cette réflexion : "Où coucheraient-ils ces anglais de luxe s'il n'y avait pas cette maison dont je parle ?"
Portrait et rôle de Régis BULOT, président international des "Relais et Châteaux". Miser sur la qualité des prestations et valoriser l'identité régionale en proposant aux clients des circuits à thème, telle sera la politique commerciale du nouveau dirigeant de l'association. Interviewé au Moulin de l'abbaye de Brantôme dont il est le propriétaire, Régis BULOT parle de la politique commerciale de la chaîne "Relais et Châteaux" : "Le but des Relais et Châteaux n'est pas de couvrir la planète mais de sélectionner les meilleurs établissements qui correspondent à nos critères". Il ajoute "Nous avons une politique qui est de dire : vendons nos maisons à travers nos régions, alors nous voulons créer des thèmes, faire des circuits...Le client qui fait les "Relais et Châteaux", il a envie de voir le Périgord, le Limousin, l'Alsace...il veut qu'on le conseille..."
Les personnels de l'hôtellerie appartenant à la chaine des "Relais et Châteaux" se sont réunis au château de Castel Novel pour la présentation du nouveau guide papier. Monsieur BODINEAU, président de l'association "Limousin-Périgord-Sud Ouest" expose ce que regroupe le guide et ses caractéristiques. Il explique aussi ce que proposent les maisons hôtels plus ou moins luxueuses : "Le dénominateur commun de notre chaîne est la qualité...dans tous les cas, je crois que nous sommes les rois du rapport qualité-prix...Nous avons une clientèle très fidèle".
La chaîne d'établissements hôteliers de luxe "Relais et Châteaux" fait mentir les statistiques qui disent que le tourisme du haut de gamme ne se porte pas bien en France. Mais malgré ce succès, la hausse de la TVA, une forte inflation et un taxation à 30% sur les frais généraux risquent de mettre en danger la vie de certains hôtels. Rencontre avec Jacques SOURISSEAU, propriétaire du "Manoir", ancien relais de chasse à Fontenay-Trésigny en Seine et Marne. Adhérent de l'association des "Relais et Châteaux", il compte quatre étoiles à son hôtel-restaurant et expose les difficultés auxquelles il est confronté. "J'essaierai de tenir le plus longtemps possible en maintenant les prestations. Je ne voudrais pas descendre dans la qualité du service que j'offre à mes clients" déclare Jacques SOURISSEAU, soucieux de l'avenir de son établissement. Le reportage est illustré d'images du "Manoir", de ses cuisines, de son restaurant et d'un salle de séminaire.
L'aspect économique est abordé dans cette seconde partie du reportage consacré aux "Relais et Châteaux" : sur des images idylliques d'établissements du groupe hôtelier, le journaliste Jean-François ROBINET dresse un portrait élogieux de cette association qui attire de nombreux touristes en quête de séjours dans des endroits de rêve et qui emploie de grand chefs tels que les frères Troisgros, Charles Barrier, Michel Guérard pour ne citer qu'eux. Joseph OLIVEREAU, président des "Relais et Châteaux" parle du chiffre d'affaires et des emplois de la chaîne hôtellière. Il évoque le fait que le secteur hôtelier, créateur d'emplois a du mal à recruter du personnel : "L'hôtellerie ne suscite plus beaucoup de vocations" dit-il.
"Offrir le repos et les loisirs les plus variés dans un cadre traditionnel" c'est ce que propose le groupement de maisons hôtels "Relais et Châteaux", né de la fusion des "Relais de campagne" et des "Châteaux hôtels" en 1975. Interview de Joseph OLIVEREAU, président de la chaine qui édicte les règles pour faire partie du guide "Relais et Châteaux". Les hôteliers indépendants doivent répondre à la charte des cinq "C" : caractère, courtoisie, calme, confort et cuisine. Images d'hôtels faisant partie de la chaîne et de pages du guide.
Lors d'une assemblée régionale près de Poitiers, Joseph OLIVEREAU, président des "Relais de Campagne" expose le projet de fusion entre son association et les "Châteaux hôtels" : c'est cette fusion qui donnera naissance à la chaîne des "Relais et Châteaux" en 1975. "Nous essayons de nous grouper avec des gens de même catégorie que nous mieux conquérir les marchés extérieurs, pour mieux défendre notre profession et pour être plus représentatifs face à ces grands ensembles hôteliers qui sont en train de croître en France de manière préoccupante" déclare t-il. Selon lui, la qualité des prestations sera toujours au rendez-vous malgré la fusion des deux chaînes d'hôtels et le nombre de clients augmentera considérablement.
Sur une piste d'aéroport, M. LANDRAZIN, vice-Président du Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), évoque les négociations en cours avec leur direction et les propositions faites par les compagnies aériennes. Le représentant syndical estime que ces accords aggraveraient les conditions de travail des pilotes ainsi que les risques pour les passagers en augmentant les heures de vol et donc la fatigue des équipages.
Les négociations sur les 35 heures s'annoncent tendues entre la direction d'Air France et les syndicats. Rencontre avec Jean SERRAT, pilote de ligne et commandant de bord d'un Boeing 747, qui explique son quotidfien et souligne que depuis 1960 les conditions de travail des personnels naviguant n'ont pas changé, alors que les autres catégories de personnel ont bénéficié de réformes sur la même période.
En France, dans les compagnies aériennes nationales, la limite d'âge pour voler est de 55 ans pour le personnel naviguant et 60 ans pour les pilotes de ligne. Interviews de Sylvie SOKOLOVICTH, chef de cabine âgée de 55 ans au chomage, de Michel SETZER, pilote Air France âgé de 59 ans, et de Jacques MYARD, député UMP, à l'origine d'un amendement contre cette législation, en vain.
En France, les pilotes de ligne doivent partir à la retraite à l'âge de 60 ans, contrairement au reste de l'Europe et aux Etats Unis, où l'âge de la retraite est de 65 ans. Certains commandants de bord, qui s'estiment victimes de discrimination, ont décidé de porter plainte contre l'Etat au près de la Commission européenne. Le point sur la polémique. Le reportage alterne des images d'illustration avec les interviews de Jean SERRAT, commandant de bord chez Corsair, président de l'association "PNT 65" et d'Erick DERIVRY, commandant de bord chez Air France, du Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) et président de la section Air France Alpa.