Au micro de Marc LEGRAS, Andrée (Daidy) DAVIS-BOYER raconte cette période où elle réalisa 800 scopitones, ancêtres des vidéoclips, dans les années 60. Les premiers à en faire furent Alexandre Tarta et Claude Lelouch. Elle évoque les tournages : peu de moyens financiers donc des idées, la durée. Ils essayaient de faire des tournages dans des contextes qui correspondaient au sujet de la chanson.
Au micro de Marc LEGRAS, Andrée (Daidy) DAVIS-BOYER raconte cette période où elle réalisa 800 scopitones, ancêtres des vidéoclips, dans les années 60. Ses premiers scopitones furent Annie Cordy et Franck Alamo. Elle avait déjà l'habitude de filmer les variétés pour des émissions télévisées. Elle évoque la période des yéyés avec notamment les début de Johnny Hallyday. Elle raconte de brèves anecdotes sur les scopitones qu'elle a fait avec Michel Delpech : "White is white" et "Pour un flirt".
Sur le plateau de l'émission "Platine 45", le présentateur JACKY interview sur un mode décalé le jeune chanteur Axel BAUER. En ce moment il écoute de la musique classique, Billy Idol et Prince. Il évoque Jean-Baptiste Mondino qui a fait le clip de sa chanson "Cargo".
Noël MAMERE reçoit en plateau Axel BAUER. Celui-ci parle de son enfance baignée de musique jazz car son père est musicien de jazz, de groupes qu'il aimait pendant son adolescence, de compositeurs, et qui aujourd'hui influencé sa musique.
En 1983 sur le plateau du journal télévisé Noël MAMERE reçoit Jean-Louis AUBERT et Richard KOLINKA du groupe Téléphone. Jean-Louis AUBERT parle des sosies et du tournage du vidéoclip "Ca c'est vraiment toi". Pour lui le vidéoclip fait partie du disque, de la promotion, notamment auprès des télévisions régionale pendant la tournée.
Antoine DE CAUNES interviewe Paul MC CARTNEY en anglais (non traduit) à propos de l'intérêt qu'il porte aux clips vidéo. Antoine DE CAUNES : "Est ce que vous pensez que le clip vidéo est devenu une forme d'art ?" Paul MC CARTNEY : "C'est intéressant. Les courts métrages ont toujours été intéressants pour les réalisateurs mais personne n'en veut. Les cinémas ne veulent pas des films courts contrairement à avant. Quand j'étais enfant j'allais au cinéma et il y avait un film d'animation, des bandes annonces pour le film de la semaine suivante, des courts métrages, les informations et ensuite le film. Maintenant on va au cinéma juste pour le film, peut être avec un peu de publicités avant. Personne ne réclame des courts métrages mais ça a toujours été une bonne forme d'art. Tout ne doit pas forcément durer 90 minutes; tout ne prend pas tant de temps à expliquer. Je pense que c'est une belle occasion pour qui s'intéresse à cette forme de films de se le permettre, vous voyez, et cela veut dire aussi que les gens du monde musical se croisent avec ceux du monde du film, c'est bon que des gens comme moi puissent diriger les choses, alors que je ne voudrais pas diriger un long métrage, je ne pense pas que je serais assez expérimenté mais je suis sûr que je pourrais y mettre mes idées. Donc je pense que c'est un bon échange et il y a des choses intéressantes qui se passent comme dans l'animation par ordinateur, comme des publicités, une belle occasion de faire de nouveaux effets, de nouvelles choses. Antoine DE CAUNES : "Mais beaucoup musiciens deviennent également des acteurs ?" PMC : "Oui, parfois, quelques uns sont bons vous savez, comme Phil COLLINS qui était enfant acteur. En fait Phil COLLINS était dans le premier film des Beatles "A hard day's night" en Angleterre, "Quatre garçons dans le vent". ADC : "Que faisait-il dedans?" PMC : "C'était un des enfants du public. Je lui ai dit :"je me souviens bien de toi : tu étais le 4ème en partant de la droite"
Claude LELOUCH explique qu'il a fait 200 scopitones en une année, parce qu'il avait besoin d'argent. Ils avaient peu de moyen. C'était une bonne école, qui forçait à avoir de l'imagination. Le fort rendement demandé amoindrissait la qualité mais c'était amusant.
les présentateurs de l'émission "Les Enfants du rock", Philippe MANOEUVRE et Jean-Pierre DIONNET donnent leur avis sur le groupe Duran Duran et sur leurs clips. Philippe MANOEUVRE aime le groupe qu'il cite : "Les clips sont à notre carrière ce que la stéréophonie a été à celle du Pink Floyd". Il trouve que "Le clip c'est une publicité pour l'album". En revanche Jean-Pierre DIONNET n'aime pas Duran Duran : "C'est l'apogée du clip, c'est à dire que les clips sont géniaux, les chansons sont nulles..." Les deux compères sont d'accord pour dire que c'est Patrice BLANC-FRANCARD qui a mis le clip au centre des émissions de rock.
Les vidéoclips ont conquis certains commerces parisiens : Laurent BISMUTH, responsable d'un magasin de vêtements aux Halles pense que les clips attirent les clients et leur font plaisir. Rocky, coiffeur chez "Rock hair" trouve que cela donne une atmosphère dans son salon et que cela permet aux clients d'attendre dans des conditions optimales. Un client est content de se retrouver un peu comme chez lui.
Les présentateurs de l'émission "Les Enfants du rock", Philippe MANOEUVRE et Jean-Pierre DIONNET donnent leur avis sur la chaîne musicale américaine MTV qui diffuse des clips presqu'en continu. Selon eux c'est une sorte de supermarché des clips et le rêve pour les amateurs de musique. Ils parlent de la production des clips français qui est insuffisante, car selon eux les maisons de disques ne pensent pas à faire des clips pour vendre des disques comme aux Etat-Unis. Ils aiment certains clips français comme ceux de Philippe KROOTCHEY Richard GOTAINER ou TELEPHONE. Selon eux ce n'est pas une question d'argent ou de créativité de la part des réalisateurs mais le problème des maisons de disques qui sont à la traine.
Françoise HARDY, interviewée par Pierre BOUTEILLER, raconte les tournages des scopitones sous la direction de Claude LELOUCH, notamment celui de "Tous les garçons et les filles"
Rencontre avec le réalisateur Marc CARO sur le tournage du clip du groupe Indochine "Les Tzars". Il parle de sa rencontre avec le groupe Indochine pour faire le clip, de la constitution de l'équipe pour tourner ce clip d'animation. Images du tournage du clip.
Mylène FARMER parle de la chanson "Libertine" dont le clip qui rappelle l'univers du film "Barry Lyndon" a été réalisé par Laurent BOUTONNAT, également présent sur le plateau. La chanteuse explique que le clip qui dure 11 minutes pourra être projeté dans les salles de cinéma. Selon elle, le clip est indissociable de la chanson.
A l'occasion du "1er festival international du vidéoclp de Port Grimaud", Chantal LAUBY réalise un microtrottoir auprès de passants et leur demande ce qu'ils pensent des clips vidéo.